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Nouvel emploi: 6 conseils pour bien s'intégrer

Nouvel emploi: 6 conseils pour bien s'intégrer

  Photographe : Unsplash | Mateus Campos Felipe

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Nouvel emploi: 6 conseils pour bien s'intégrer

Décrocher un nouvel emploi, c’est réjouissant, mais... il nous reste encore à prouver à l’employeur qu’il a eu raison de nous embaucher. 

Un défi à la fois excitant et stressant qui se pose dans les premières semaines.

 

1. Miser sur le savoir-être

Le savoir-faire est évidemment nécessaire pour conserver un emploi, et le savoir-être l’est tout autant. «Oui, l’employeur doit faire ses devoirs en nous accueillant bien. Il faut cependant être consciente qu’on a aussi une responsabilité dans notre intégration, celle d’avoir une attitude positive et de faire preuve d’enthousiasme», remarque Julie Roussin, conseillère en emploi chez Alliance carrière travail, un organisme de la Montérégie qui offre des services de recherche d’emploi et de transition de carrière.

 

2. Aller à la rencontre des collègues

Les relations avec les autres comptent pour beaucoup dans le bien-être au travail. C’est pourquoi il est important de commencer à créer des liens dès les premiers jours, en se présentant aux collègues qu’on croise. À la cafétéria, si personne ne nous invite à sa table, on fait les premiers pas. «Une bonne manière de participer à une conversation en cours est de poser des questions», explique Mathieu Guénette, conseiller d’orientation et concepteur-animateur du balado sur les compétences au travail Les Ambitieux. «Par exemple, si les gens parlent de hockey, on peut demander si tout le monde prend pour la même équipe.»

À proscrire: les jugements de valeur. Dire aux collègues qui parlent d’une série télé qu’on préfère vivre notre vie plutôt que de suivre celle de personnages fictifs, ce n’est pas gagnant!

 

3. Poser des questions

«On n’hésite pas à poser des questions: cela montre qu’on a à cœur de bien faire notre travail, raconte Julie Roussin. Et pour éviter de redemander les mêmes choses, on prend des notes.» Évidemment, l’idéal est d’être jumelée à quelqu’un qui pourra répondre à toutes nos interrogations. Si ce n’est pas le cas, on peut s’adresser à différents collègues pour ne pas trop en monopoliser un. On peut aussi accumuler quelques questions avant d’aller voir une personne, de sorte qu’on la dérangera moins souvent.

 

Collègues

© Unsplash | Mimi Thian

 

4. Faire preuve d’humilité

Entrer en poste en prétendant tout connaître n’est pas l’idée du siècle pour faire bonne impression. On a peut-être occupé des fonctions similaires, mais le milieu est nouveau. Les manières de procéder, les politiques et la culture d’entreprise sont différentes. Les fournisseurs et les clients aussi. On reste donc ouverte d’esprit en montrant qu’on est prête à apprendre et à changer certaines habitudes.

«Surtout, on évite de critiquer les méthodes de travail ou de dire que celles de notre ancien employeur étaient meilleures», insiste Julie Roussin. Ce genre de commentaires de la part d’une nouvelle venue serait assurément mal vu. 

 

5. Observer pour comprendre

Avant de proposer des idées, on observe et on écoute. «On va parfois trop vite, on veut impressionner, met en garde Mathieu Guénette. On risque alors de faire une mauvaise analyse de la situation et de soumettre quelque chose qui n’est pas dans les priorités.» On a un poste de gestion et l’on arrive dans une situation de crise? Dans ce cas, il faut se mettre en action et instaurer à court terme des changements qui vont donner à l’équipe un sentiment de mouvement, selon l’expert. «On ne réglera pas tout de suite les plus gros problèmes, mais on va donner une nouvelle direction.»

 

6. Obtenir de la rétroaction

Il est normal de faire des erreurs au début. «Le patron et les collègues ne s’attendent pas à ce qu’on soit parfaite, assure Julie Roussin. On a toutefois avantage à être réceptive aux conseils et aux critiques. On a besoin de cette rétroaction pour s’améliorer.» Si l’on en reçoit peu, on prend les devants et l’on demande à notre supérieur s’il est satisfait de notre travail. «Parfois, les gens se fient à l’évaluation qui suit la période de probation, mais il est déjà trop tard, indique la conseillère en emploi. S’ils avaient sollicité une rétroaction plus tôt, ils auraient pu corriger le tir et garder leur emploi.»

Par ailleurs, si l’on occupe un poste de cadre ou de professionnelle, il faut s’assurer rapidement de bien connaître les attentes de notre supérieur. «Quand ce n’est pas clair, on risque de faire plein de choses, de répondre à toutes sortes de demandes, pour ensuite se faire dire par le patron, au bout d’un an, qu’il s’attendait à ce qu’on fasse avancer tel ou tel dossier», explique Mathieu Guénette.

 

Quand on chausse de grands souliers

La personne à qui l’on succède était très aimée, et les collègues s’en ennuient? «On la remplace dans les tâches, mais on ne peut pas remplacer l’être humain, souligne la conseillère en emploi Julie Roussin. Dans les premiers temps, on a donc avantage à être efficace dans notre travail, ce qui nous permettra de gagner en crédibilité.»

Par ailleurs, même si l’autre n’est plus là, il est possible qu’on se sente en compétition avec elle et qu’on souhaite être aimée autant. «Il est important d’en prendre conscience, sinon nos émotions pourraient parler à notre insu et nous faire commettre des faux pas, explique le conseiller d’orientation Mathieu Guénette. On doit aussi résister à la tentation de croire que notre prédécesseur nous fait de l’ombrage. Nos collègues peuvent être à la fois tristes de son départ et contents de travailler avec nous.»

 

 

 

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