Trucs maison

Comment se débarrasser de 9 bestioles indésirables

Comment se débarrasser de 9 bestioles indésirables

  Photographe : iStock

Trucs maison

Comment se débarrasser de 9 bestioles indésirables

Certains insectes et rongeurs, s’ils sont utiles dans la nature, deviennent carrément envahissants lorsqu’ils élisent domicile chez nous.

Voici comment en venir à bout.

 

1. Chercher les trous de souris

Les souris sont capables de s’introduire dans une cavité minuscule. Elles aiment se mettre au chaud à l’automne! Elles peuvent nicher dans les murs et devenir envahissantes, parce qu’elles se reproduisent très vite et en grand nombre. Il faut donc stocker ses réserves de nourriture dans des contenants complètement clos, dans lesquels elles sont incapables de s’introduire et qu’elles ne peuvent pas gruger. On privilégie donc le verre, le métal ou le plastique dur et l’on évite les sacs de toile ou de papier. Les poubelles doivent également être inaccessibles.

Il faut calfeutrer les endroits par lesquels elles sont susceptibles de se glisser, comme les chantepleures, disposer des pièges où elles ont laissé des traces (excréments, nourriture parsemée au sol, etc.) et mettre quelques gouttes d’huile essentielle – menthe poivrée, sauge ou eucalyptus – ou encore du piment fort pour les éradiquer ou les faire fuir. Il se peut que des conduits défectueux soient leur porte d’entrée, auquel cas l’intervention d’un spécialiste sera nécessaire.

La présence d’un chat peut également dissuader les rongeurs de s’installer dans la maison. Si on ne peut venir à bout du problème rapidement, on fait appel à un exterminateur compétent. Il faut prendre contact avec plusieurs entreprises avant d’en trouver une qui est non seulement réputée et compétente, mais qui également respecte les normes. Le site de CAA présente une liste d’entreprises recommandées.

 

2. Punaises de lit: tenaces mais pas sales

Contrairement aux idées reçues, la punaise de lit n’est pas un signe de malpropreté. On peut en attraper dans une salle de cinéma, dans un avion... et c’est très agaçant parce que ça pique. Il n’y a pas vraiment de problème d’hygiène à la base. En fait, cet insecte sournois se nourrit de sang, dont il peut s’abreuver pendant nos périodes de sommeil. Il va manger pendant un certain temps, puis se mettre en état de dormance pendant plusieurs mois avant de ressortir.

Comme la punaise de lit est minuscule, elle infeste les fissures les plus étroites. Elle n’aime pas la chaleur. Alors, laver et sécher les textiles touchés à haute température est généralement efficace, de même que nettoyer à la vapeur (fer à repasser ou machine à vapeur) le matelas, les oreillers, le canapé, les fauteuils et les autres éléments qui n’entrent pas dans une machine.

Il faut traiter plusieurs fois pendant quelques semaines, car des œufs peuvent éclore. On doit également habiller le matelas d’une housse intégrale (qui couvre tout le matelas et se ferme hermétiquement). Au retour d’un voyage, on pense à bien nettoyer ses bagages – sans oublier le sac à main – et on procède à un nettoyage scrupuleux après un déménagement.

Autre solution: la glace sèche, qui va brûler l’insecte et sa pondaison. La solution à privilégier, et la plus efficace, reste le recours à un exterminateur. Il utilisera plusieurs techniques pour venir à bout des petites bêtes: traitement des matelas à la vapeur chaude, application d’insecticides de contact à faible toxicité, pièges englués...

 

3. L’araignée sur la toile

À l’instar de l’ensemble des insectes susceptibles de nous rendre visite dans nos maisons au Québec, l’araignée n’est pas dangereuse. Elle peut mordre dans un but défensif, provoquant ainsi l’apparition de petits boutons qui démangent, sans plus. Comme elle est surtout attirée par les endroits humides et poussiéreux, le meilleur moyen de la chasser est de procéder à un ménage régulier avec le balai ou l’aspirateur (une ou deux fois par semaine) sur le sol, bien sûr, mais également au plafond et partout dans les coins.

 

4. Perce-oreille en classe touriste

De son côté, le perce-oreille visite rarement nos intérieurs. S’il s’y trouve, c’est probablement parce qu’il logeait dans une plante, un journal, une boîte, un sac. On l’a donc nous-même transporté dans la maison... Cet insecte recherche les zones fraîches et humides, mais il n’aime pas l’odeur de la menthe poivrée, de l’eucalyptus et du basilic. En pulvériser quelques gouttes sous forme d’huile essentielle suffit généralement à le faire déguerpir. 

 

Nid de guêpes

© iStock

 

5. Nid de guêpes: une affaire d’expert

Les guêpes peuvent aussi faire leur nid à l’intérieur de la maison, souvent dans les combles sous la toiture. Il est fortement recommandé de faire appel à un spécialiste pour le retirer sans risque, car cette opération peut devenir très dangereuse. 

 

6. Un travail de fourmi!

Les fourmis charpentières vivent selon un principe d’organisation hiérarchique remarquable. Les ouvrières sont chargées d’aller chercher à manger pour leur reine qui, elle, est protégée par des soldats. On a beau piéger celles que l’on repère, rien n’y fait, car une nouvelle équipe est envoyée et, si elle ne revient pas, ce sont les soldats qui prennent la relève. Tant que la reine n’est pas atteinte, elle pond, alors leur routine ne s’arrête pas.

Le meilleur moyen de s’en débarrasser, c’est de mettre un peu de poudre (terre de diatomée ou borax) à l’endroit où on a aperçu les ouvrières et surtout de ne pas les enlever lorsqu’elles sont mortes ni de nettoyer là où elles sont passées (à moins que ce ne soit sur un comptoir, bien sûr!), parce qu’elles sécrètent des hormones dont l’odeur va servir de GPS à leurs congénères. Deux ou trois jours plus tard au maximum, des soldats viendront chercher leurs cadavres pour les servir en repas à leur reine, qui sera intoxiquée à son tour!

Contrairement aux idées reçues, les fourmis charpentières ne grugent pas le bois, elles s’en servent pour se loger, quand celui-ci est gâté (mou), à cause des infiltrations d’eau par exemple. Il faut donc réparer et assainir la construction pour éviter que ces insectes viennent y nicher. Ce sont plutôt les termites qui mangent le bois et, heureusement pour nous, il n’y en a pas au Québec.

 

fourmis

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7. Rebelles, les coquerelles!

Rapidement envahissantes, les coquerelles vivent dans des cachettes, comme l’arrière du réfrigérateur ou de la cuisinière, des endroits difficilement accessibles. Elles sortent la nuit et se propagent rapidement. Un nettoyage minutieux et une désinfection derrière les meubles et les électroménagers ainsi que dans les moindres recoins sont essentiels pour s’en débarrasser. Il faut aussi veiller à ranger la nourriture dans des contenants complètement étanches, à vider et à laver les poubelles fréquemment, puis procéder à un traitement. La terre de diatomée peut être efficace, de même que certains produits, comme le borax. Néanmoins, l’intervention d’un exterminateur se révélera peut-être nécessaire.

Une fois qu’elles sont éliminées, c’est important de garder l’espace bien propre. Si on habite dans un immeuble, le problème peut devenir complexe, car si l’intérieur des voisins est infesté de blattes et que rien n’est fait, les insectes passeront par le bas des portes, les interstices dans les murs et les prises de courant. Ces zones-là ne doivent donc pas être négligées lors du traitement. 

 

8. Drosophile: une bibitte à sucre!

La drosophile, aussi appelée mouche à fruits ou mouche domestique, est attirée par le sucre. Cet insecte pond des dizaines d’œufs quotidiennement sur les fruits ou toute autre matière organique en décomposition, et ceux-ci se transforment en vers blancs. Ce sont ces derniers qui se propagent dans nos poubelles très rapidement quand il fait chaud. Pour limiter leur nombre et même éviter d’en attirer, il faut vider et nettoyer fréquemment les bacs à ordures, puis protéger les fruits non réfrigérés d’un filet très fin.

On peut aussi fabriquer des pièges. Il suffit de mélanger, dans un récipient, environ 2 cm de vinaigre balsamique ou de cidre avec quelques gouttes de détergent à vaisselle. Saupoudrer du bicarbonate de soude et vaporiser du vinaigre blanc dans les poubelles est également un bon moyen d’éviter leur propagation.

 

9. Jolie coccinelle

La coccinelle asiatique a été importée d’Asie pour aider les cultivateurs à préserver leurs cultures, puisque cet insecte mange les pucerons. Assez résistante, la petite bête à pois s’est très bien acclimatée chez nous, au détriment de notre coccinelle indigène, plus pacifique et moins vorace. On la trouve souvent sur des murs de brique, à des endroits où le soleil plombe; elle rentre pour passer l’hiver au chaud avant de ressortir au printemps.

Si elle n’a rien de dangereux en soi, elle agace... Vaporiser les chantepleures et les isolants de toiture d’huile essentielle de camphre peut les dissuader de nicher dans la maison.

 

coccinelle

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Un ménage régulier et des produits naturels

Nettoyer soigneusement et régulièrement la maison, réparer le bâti abîmé, ranger la nourriture dans des contenants solides et fermés, vider et désinfecter les poubelles fréquemment constituent le meilleur moyen de dissuader les petites bêtes de s’installer chez nous.

Il vaut mieux se servir de produits naturels, comme la terre de diatomée, les huiles essentielles et le vinaigre, que des insecticides chimiques. Ces derniers sont néfastes pour l’environnement et on a tendance à mal les utiliser (souvent en surdose). Par ailleurs, certains insectes y résistent, et ces produits peuvent imprégner la maison et y rester pendant des décennies. 

 

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