Les idées de ma maison

6 astuces pour une déco plus écoresponsable

6 astuces pour une déco plus écoresponsable

  Photographe : Living4Media

Les idées de ma maison

6 astuces pour une déco plus écoresponsable

On aimerait adopter un mode de vie plus respectueux de la planète? 

Pour la déco de notre maison, il est tout à fait possible de mieux consommer en privilégiant des choix durables.

Voici quelques pistes pour y arriver, sans pour autant compromettre son style!

 

1. MISER SUR L’ÉCLAIRAGE NATUREL

On prend soin de composer sa décoration en fonction de l’éclairage naturel afin de limiter l’utilisation de luminaires en plein jour. Ainsi, on choisit des teintes claires pour les murs, on intègre des miroirs pour maximiser la réflexion lumineuse et on dispose ses meubles de façon à laisser entrer le plus possible les rayons du soleil dans la maison.

Bien sûr, les luminaires demeurent essentiels, mais on réduit leur consommation d’énergie en s’assurant de changer les ampoules énergivores pour des modèles à DEL, qui fourniront un éclairage tout aussi efficace.

éclairage naturel

© Stephani Buchman

 

2. FAVORISER L’ACHAT LOCAL

Au Canada, le transport est l’une des sources les plus importantes de pollution atmosphérique. Il est donc préférable d’acheter notre mobilier et nos accessoires de décoration dans des entreprises locales, dont la production se fait ici même, pour nous assurer que nos nouveaux biens parcourent le moins de kilomètres possible. De plus, on pense à magasiner en personne plutôt qu’en ligne, ce qui permet de toucher et de tester les produits que l’on convoite. De cette façon, on risque moins de faire de mauvais choix et de devoir retourner les articles en question. Cette pratique contribue aussi à réduire l’utilisation d’emballages lors d’envois par la poste.

Et, avantage non négligeable, faire ses achats localement joue un rôle essentiel dans la stimulation de l’économie d’ici et dans la création d’emplois au sein de notre communauté. 

 

3. REVALORISER LES MEUBLES

Le respect de l’environnement passe aussi par la revalorisation de nos biens. Quand on a envie de changer de décor, on pense d’abord à offrir une seconde vie à de vieux meubles. On rafraîchit ceux qu’on a déjà à la maison ou alors on part à la chasse aux trésors en parcourant les ventes-débarras ou en visitant les sites de revente comme Kijiji et Marketplace.

Si on se sent un peu plus aventureux, on peut même s’attaquer aux meubles abandonnés au bord de la rue – ceux-ci réservent parfois de petites surprises, une inspection rigoureuse est nécessaire. Certaines entreprises se spécialisent également en restauration, comme Lilique Recycle, Atelier Chic Vintage, Les créations M&M et Foutu Tissu.

REVALORISER LES MEUBLES

© Living4Media

 

4. DONNER LE POUVOIR AUX PLANTES VERTES

Non seulement les plantes vertes ajoutent de la couleur et de la vie au décor, mais certaines variétés sont particulièrement efficaces pour purifier l’air intérieur de la maison. On pense notamment à l’aréca, à l’araignée, à la sansevière et au ficus. On encourage donc sa pépinière locale en allant faire le plein de jolies plantes pour chacune des pièces de la maison.

Avant de passer à la caisse, on s’informe sur l’entretien que demande chacune d’elles afin de veiller à ce que nos végétaux se développent en beauté. 

DONNER LE POUVOIR AUX PLANTES VERTES

© Living4Media

 

5. PRIVILÉGIER LES MATÉRIAUX DURABLES

Lorsqu’on magasine ses meubles et ses accessoires déco, cela vaut la peine de prioriser les éléments fabriqués à partir de matériaux durables et naturels ou encore recyclables, comme le bois récupéré, la pierre, le bambou, le verre, la céramique et le métal.

Pour les textiles, on essaie de privilégier le coton biologique, le lin et le chanvre, par exemple, plutôt que les fibres synthétiques, qui prennent des décennies à se décomposer une fois mises au rebut. Quoique parfois plus coûteux, ces tissus d’origine naturelle résistent bien mieux au temps... et aux lavages! 

 

6. CHOISIR LA PEINTURE SANS COV

En 2009, le Canada s’est doté d’un règlement visant à contrer les effets de la pollution de l’air; il fixe les concentrations maximales de composés organiques volatils (COV) à un niveau de 100 à 800 grammes par litre, selon la catégorie de revêtements architecturaux. Les peintures synthétiques à faible teneur en COV (ou sans COV) sont donc considérées comme moins toxiques et sont souvent présentées comme des options écologiques. Il faut toutefois rester vigilant, car ces peintures n’en sont pas moins fabriquées avec des produits dérivés du pétrole ou du gaz naturel.

Pour préserver l’environnement et sa propre santé, on se tourne vers les produits élaborés principalement à partir de matières premières minérales ou végétales renouvelables. Cuex-ci sont dépourvus de solvant et leur fabrication consomme peu d’énergie. Parmi les options naturelles, mentionnons la peinture à la chaux, très tendance. On pense aussi aux peintures recyclées: elles sont fabriquées à partir de restants de peinture qu’on soumet à un processus rigoureux pour réduire significativement leur teneur en COV par rapport à leur composition initiale.

CHOISIR LA PEINTURE SANS COV

© Living4Media

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