Faut-il toujours accepter une promotion?

IStock Photographe : IStock Auteur : Coup de Pouce

Le contexte. La culture de l'entreprise, la nature du poste, le lieu de travail, les implications (déplacements, travail le week-end, etc.) nous conviennent- ils? On se demande aussi si la promotion arrive à un bon moment pour nous. Par exemple, si on a de jeunes enfants et un horaire déjà serré, il se peut que les conditions de travail ne nous conviennent pas.


Les tâches. L'ampleur de la description de tâches nous stimule-t-elle ou nous fait-elle peur? Il faut aussi évaluer si on a les qualifications pour remplir le poste ou si on devra investir du temps pour les acquérir (par une formation, par exemple).


Notre personnalité. On doit s'assurer qu'on est à l'aise avec ce nouveau boulot, qu'il nous ressemble. Est-ce qu'on aime gérer une équipe,? Est-ce qu'un boulot sur la route nous insécurise?


Les «oui, mais...».
Si, dans notre évaluation du poste, on utilise des expressions comme «Oui, les horaires sont difficiles, mais j'aurai un gros salaire», c'est un signal qu'il y a des irritants prévisibles. Ce qu'on croit être un énorme avantage risque de ne pas faire le poids à long terme.


Refuser pourrait-il nous nuire à long terme? «Non, répond Sylvie Boisvert, coach experte en leadership. Si on expose notre réflexion clairement et honnêtement en expliquant les raisons qui nous font refuser, cela démontre une maturité. On peut aussi en profiter pour exposer nos vraies attentes, fruits de notre réflexion.»

 

 

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