Travail

Ce qui nous pousse à trop travailler

Ce qui nous pousse à trop travailler

Auteur : Coup de Pouce

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Ce qui nous pousse à trop travailler

Ce qui nous pousse à trop travailler
Le problème du surmenage est complexe et ne peut s'expliquer uniquement par les demandes de patrons exigeants à des employés consentants. Qu'est-ce qui pousse les gens à travailler de longues heures et à mettre en péril l'équilibre travail-vie privée? Voici quelques facteurs qui expliquent pourquoi on sent autant de pression. À noter que ces réactions pourraient également mener à un débordement dans notre vie privée.

1. Les exigences extérieures. Elles proviennent des patrons, des clients et des collègues. Elles ne touchent pas seulement la charge de travail que l'on nous demande, mais comprennent aussi des attentes élevées quant à la qualité.

2. Les échéances.
On nous fixe parfois des délais serrés. On subit bien plus de pression si on a deux jours pour terminer notre travail que si l'échéance est dans une semaine.

3. La pression des collègues et la culture d'entreprise.
Elles se manifestent entre autres par les regards qui se posent sur nous quand nous quittons le travail tôt, le commentaire sarcastique lorsque nous sortons marcher à l'heure du lunch, les cadres qui «donnent l'exemple» en rentrant travailler le week-end et la personne qui nous reproche un appel personnel en disant: «Ça ne se fait pas ici.» Qu'ils soient exprimés clairement ou implicites, ces messages créent une pression qui nous incite à nous conformer au modèle ambiant.

4. Nos propres exigences.
Nous avons en effet nos propres normes et attentes. Certaines personnes essaient d'en faire toujours plus, alors que d'autres - les perfectionnistes - visent un très haut standard d'excellence. Certains perfectionnistes cherchent aussi à produire davantage tout en maintenant un haut niveau de qualité.

5. L'impression d'un danger.
«Si je remets ce dossier en retard, mon patron me tuera.» «Si je ne rentre pas ce week-end, mon évaluation de rendement pourrait en souffrir.» On s'envoie des messages négatifs, on imagine les pires scénarios qui pourraient arriver si on ne fait pas certaines choses. Évidemment, la pression monte alors d'un cran.

6. Le manque de confiance en soi.
La pression que l'on ressent est liée à notre niveau de confiance en soi. Si on regarde la charge de travail à accomplir en pensant: «Je ne pourrai jamais tout faire», on se sentira beaucoup plus anxieux que si on se dit: «J'ai beaucoup de boulot, mais je sais que je suis capable de le faire.»Reprendre le contrôle
Voici quelques leçons à tirer de ces six sources de pression ainsi que des moyens de les gérer.

  • Les trois premières viennent de l'extérieur et les trois dernières viennent de nous. On pense souvent que les autres nous poussent dans le dos, alors que la pression vient souvent de nous-même.

  • On n'a pas de contrôle sur les trois premiers facteurs, mais rien ne nous oblige à subir les trois derniers.

  • À défaut de contrôler la pression qui vient de l'extérieur, on peut la gérer. Par exemple: refuser des demandes dans certaines circonstances ou négocier de nouveaux délais lorsqu'ils sont trop serrés ou irréalistes. On peut aussi vérifier si notre perception de la culture de l'entreprise est juste. Une de mes patientes croyait qu'il était inacceptable d'emmener son enfant au travail, jusqu'au jour où elle a été obligée de le faire. Elle a été agréablement surprise de ne pas être réprimandée. Ses collègues ont même joué avec son enfant toute la journée! On peut aussi remettre en question la pression exercée par nos pairs ou s'y opposer lorsque c'est nécessaire.

  • Reconnaître qu'on ne peut pas faire tout ce qu'on exige de nous. Et ne plus essayer de le faire!

  • Examiner notre horaire de la journée et se donner des délais raisonnables pour compléter chaque tâche.

  • Protéger le temps que l'on a. Si notre journée est déjà remplie, refuser de nouvelles demandes ou les mettre à l'agenda pour une autre journée.

  • Observer les pensées négatives qui nous assaillent et noter toutes les fois où nos monologues intérieurs nous poussent à la panique.

  • Réfuter nos pensées négatives. Non, le ciel ne nous tombera pas sur la tête si un dossier est remis plus tard ou s'il n'est pas parfait.

  • Laisser tomber une tâche au cours de la semaine ou la faire sans chercher la perfection.


  • Source: Vivre en santé, partenaire de Coupdepouce.com
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