Travail

5 faits sur la vie d'une hockeyeuse professionnelle

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5 faits sur la vie d'une hockeyeuse professionnelle

Marie-Philip Poulin est capitaine des Canadiennes de Montréal, et de l'Équipe nationale féminine de hockey, qui représentera le pays aux Jeux olympiques de Pyeongchang ce mois-ci. Elle nous partage 5 choses que vous ignorez peut-être sur la pratique de son sport.

1. L’entraide est une valeur primordiale. Presque toutes les femmes qui ont joué pour l’Équipe nationale canadienne par le passé s’impliquent aujourd’hui d’une façon ou d’une autre dans le développement des joueuses actuelles et futures. C’est comme une famille!

2. Nous ne sommes pas rémunérées. Les gens sont surpris d’apprendre que nous ne recevons pas de salaire pour jouer dans une ligue professionnelle! La saison 2017-2018 de la Canadian Women’s Hockey League marquera la première année où les athlètes seront rémunérées pour la pratique de leur sport. Désormais, les joueuses seront en moyenne payées 3000 $ par année.

3. On compare souvent, à tort, nos performances à celles des joueurs de hockey masculin. Après les derniers Jeux olympiques d’hiver, on m’a souvent qualifiée de «Sydney Crosby du hockey féminin». Mais on ne peut simplement pas comparer un athlète masculin à une athlète féminine. Les femmes ne seront jamais aussi fortes, puissantes et rapides que les hommes. Il faut considérer le hockey féminin comme un sport en soi, avec ses particularités, et l’apprécier pour ce qu’il est.

4. La préparation aux olympiques implique des sacrifices. Les joueuses sélectionnées pour faire partie de l’Équipe nationale aux Olympiques se rassemblent à Calgary sept mois avant les Jeux. Pendant cette période, l’équipe est soit sur la route pour disputer des matchs, soit sur la glace pour s’entraîner. Plusieurs doivent alors mettre en suspens leurs obligations professionnelles et scolaires, et s’éloigner de leurs familles.

5. Ce n'est pas notre emploi à temps plein. La plupart des joueuses préparent ou mènent une carrière professionnelle en parallèle de leur pratique du hockey. Par exemple, les joueuses de l’Équipe nationale possèdent presque toutes un diplôme universitaire ou sont en voie de l’obtenir. Même chose chez les Canadiennes de Montréal: les joueuses travaillent dans divers domaines, comme l’enseignement, la planification financière, la gestion immobilière et le marketing.

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