Travail
3 effets négatifs de trop d’empathie au travail
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3 effets négatifs de trop d’empathie au travail
Dans la vie comme au boulot, l’empathie est essentielle, à condition qu’elle soit bien dosée. Voici trois conséquences d’un excès d’empathie au travail.
1. On néglige notre sphère privée
Notre empathie pourrait nous mener à accepter les dossiers d’un collègue qui vit un moment difficile. Mais en a-t-on vraiment le temps? Négligera-t-on notre famille? Accepter plus de travail ne fera pas de nous une meilleure personne. Et refuser ne nous rendra pas moins généreuse. Si notre compassion a un impact négatif sur notre vie privée, c’est signe qu’on doit définir nos limites.
2. On s’épuise professionnellement
Faire preuve d’une empathie saine, c’est être capable de se mettre à la place d’autrui, sans se laisser submerger émotivement par ses problèmes. Au travail, l’empathie à l’extrême peut nous mener jusqu’au burnout. C’est surtout vrai pour certaines professions, comme infirmière et travailleuse sociale, où la relation d’aide est centrale. Pour éviter de se brûler, on s’assure de prendre du recul et on garde en tête que les problèmes d'autrui ne nous appartiennent pas.
3. On devient contre-productive
Par exemple, si on est incapable de congédier un employé incompétent, on met en péril notre objectif professionnel. La solution? Le faire de façon empathique: avec délicatesse et en se montrant compréhensive. On assume ainsi nos responsabilités de gestionnaire, tout en aidant la personne à mieux faire face à la situation.
Merci à Pierrette Desrosiers et Bruno Ouellette, psychologues du travail.