Psychologie
La dépression saisonnière vous affecte-t-elle?
Psychologie
La dépression saisonnière vous affecte-t-elle?
La dépression saisonnière, connue sous le nom de «winter depression» ou «winter blue», commence habituellement au début de l'automne ou de l'hiver pour se terminer au printemps.
Elle affecte surtout les personnes qui vivent dans l'hémisphère nord, lorsque la période d'ensoleillement diminue. On estime que 4 à 6% de la population est affectée par le trouble affectif saisonnier, et que les femmes sont quatre fois plus susceptibles d'en souffrir que les hommes. Ce type de dépression survient généralement au début de la vingtaine et l'incidence de la maladie tend à diminuer avec l'âge.
Causes
Les causes exactes de la dépression saisonnière sont encore obscures, mais les chercheurs croient que le manque de lumière agit sur l'équilibre chimique du cerveau en entraînant une variation du taux de mélatonine et une baisse d'activité du système sérotoninergique.
La mélatonine est une hormone sécrétée par la glande pinéale, ou l'épiphyse, elle-même située à la base du cerveau. Synthétisée pendant la nuit, la mélatonine est notamment impliquée dans la régulation de l'humeur et des rythmes biologiques. Lorsque le taux de mélatonine augmente, la température du corps commence à baisser et le cerveau est moins alerte. C'est le processus normal de préparation au sommeil. Habituellement, dès que le jour point, la production de mélatonine baisse rapidement et le corps sort de sa léthargie. Le taux de mélatonine est si bas durant le jour qu'il est difficile d'en déceler des traces dans l'organisme. Pendant l'hiver, lorsque la densité de la lumière diminue, la production de mélatonine serait donc en hausse et provoquerait, chez près de la moitié de la population, des changements au niveau de l'humeur, de l'énergie et de l'appétit. Cependant, seulement 4 à 6 % de la population répond aux critères de diagnostic du trouble affectif saisonnier.Symptômes
Certains symptômes du trouble affectif saisonnier sont les mêmes que ceux de la dépression majeure : manque de concentration, diminution des activités, fatigue extrême, désespoir. À ces symptômes s'ajoutent un besoin excessif de sommeil, une augmentation de l'appétit (avec un goût prononcé pour les féculents et les sucreries) et une prise de poids.
De plus, pour que le trouble affectif saisonnier soit diagnostiqué, certains critères doivent être présents:
- épisodes de dépression survenant toujours à la même période de l'année (généralement d'octobre à mars), sans facteurs psychosociaux pouvant expliquer le changement d'humeur;
- au moins deux années consécutives de dépression pendant l'hiver;
- rémission complète au même moment de l'année (généralement au printemps).
Traitement
Il existe deux formes de traitement pour le trouble affectif saisonnier : les antidépresseurs de la famille des ISRS (inhibiteurs sélectifs de recaptage de sérotonine) et la luminothérapie.
La luminothérapie, ou photothérapie, est utilisée depuis le début des années 80. Le traitement consiste à exposer le patient à une forte intensité lumineuse pendant une certaine période de temps dans un environnement contrôlé. La lumière est ainsi transmise à l'épiphyse par le nerf optique, ce qui freine la production de mélatonine. L'intensité de la lumière se mesure en lux. Pour qu'un effet antidépresseur soit ressenti, il faut une intensité lumineuse d'au moins 2 500 lux, mais généralement les lampes conçues spécifiquement pour la luminothérapie dégagent une intensité de 5 000 ou de 10 000 lux et peuvent filtrer les rayons ultraviolets.
Le traitement le plus courant est une exposition de 5 000 lux par heure avant huit heures le matin. La fréquence de l'exposition diminue au fur et à mesure de l'amélioration des symptômes jusqu'à un minimum de trois fois par semaine. L'exposition se poursuit jusqu'au printemps, période où les symptômes disparaissent d'eux-mêmes. La luminothérapie présente peu d'effets secondaires, mais certaines personnes peuvent ressentir de l'irritabilité, une sensibilité à la lumière, des maux de tête et une sensation de fébrilité.
Elle affecte surtout les personnes qui vivent dans l'hémisphère nord, lorsque la période d'ensoleillement diminue. On estime que 4 à 6% de la population est affectée par le trouble affectif saisonnier, et que les femmes sont quatre fois plus susceptibles d'en souffrir que les hommes. Ce type de dépression survient généralement au début de la vingtaine et l'incidence de la maladie tend à diminuer avec l'âge.
Causes
Les causes exactes de la dépression saisonnière sont encore obscures, mais les chercheurs croient que le manque de lumière agit sur l'équilibre chimique du cerveau en entraînant une variation du taux de mélatonine et une baisse d'activité du système sérotoninergique.
La mélatonine est une hormone sécrétée par la glande pinéale, ou l'épiphyse, elle-même située à la base du cerveau. Synthétisée pendant la nuit, la mélatonine est notamment impliquée dans la régulation de l'humeur et des rythmes biologiques. Lorsque le taux de mélatonine augmente, la température du corps commence à baisser et le cerveau est moins alerte. C'est le processus normal de préparation au sommeil. Habituellement, dès que le jour point, la production de mélatonine baisse rapidement et le corps sort de sa léthargie. Le taux de mélatonine est si bas durant le jour qu'il est difficile d'en déceler des traces dans l'organisme. Pendant l'hiver, lorsque la densité de la lumière diminue, la production de mélatonine serait donc en hausse et provoquerait, chez près de la moitié de la population, des changements au niveau de l'humeur, de l'énergie et de l'appétit. Cependant, seulement 4 à 6 % de la population répond aux critères de diagnostic du trouble affectif saisonnier.Symptômes
Certains symptômes du trouble affectif saisonnier sont les mêmes que ceux de la dépression majeure : manque de concentration, diminution des activités, fatigue extrême, désespoir. À ces symptômes s'ajoutent un besoin excessif de sommeil, une augmentation de l'appétit (avec un goût prononcé pour les féculents et les sucreries) et une prise de poids.
De plus, pour que le trouble affectif saisonnier soit diagnostiqué, certains critères doivent être présents:
- épisodes de dépression survenant toujours à la même période de l'année (généralement d'octobre à mars), sans facteurs psychosociaux pouvant expliquer le changement d'humeur;
- au moins deux années consécutives de dépression pendant l'hiver;
- rémission complète au même moment de l'année (généralement au printemps).
Traitement
Il existe deux formes de traitement pour le trouble affectif saisonnier : les antidépresseurs de la famille des ISRS (inhibiteurs sélectifs de recaptage de sérotonine) et la luminothérapie.
La luminothérapie, ou photothérapie, est utilisée depuis le début des années 80. Le traitement consiste à exposer le patient à une forte intensité lumineuse pendant une certaine période de temps dans un environnement contrôlé. La lumière est ainsi transmise à l'épiphyse par le nerf optique, ce qui freine la production de mélatonine. L'intensité de la lumière se mesure en lux. Pour qu'un effet antidépresseur soit ressenti, il faut une intensité lumineuse d'au moins 2 500 lux, mais généralement les lampes conçues spécifiquement pour la luminothérapie dégagent une intensité de 5 000 ou de 10 000 lux et peuvent filtrer les rayons ultraviolets.
Le traitement le plus courant est une exposition de 5 000 lux par heure avant huit heures le matin. La fréquence de l'exposition diminue au fur et à mesure de l'amélioration des symptômes jusqu'à un minimum de trois fois par semaine. L'exposition se poursuit jusqu'au printemps, période où les symptômes disparaissent d'eux-mêmes. La luminothérapie présente peu d'effets secondaires, mais certaines personnes peuvent ressentir de l'irritabilité, une sensibilité à la lumière, des maux de tête et une sensation de fébrilité.