Entrepreneuriat
Les grandes entreprises qui tracent la voie pour le Québec de demain
Photographe : Adobe Stock
Entrepreneuriat
Les grandes entreprises qui tracent la voie pour le Québec de demain
Grâce à l’efficacité de leurs mesures en matière d’environnement, d’équité, de diversité et d’égalité, les grandes entreprises tracent la voie pour le Québec économique de demain.
Chef de file dans le domaine, Québecor a priorisé le développement durable, la culture, la santé, l’éducation et donné aux femmes la place qui leur revient. Ses engagements ont eu un impact concret sur notre société et continuent de dessiner un monde plus juste.
Gestionnaire du domaine des médias, du marketing et des communications, Sylvie Lalande, qui siège au conseil d’administration de Québecor à titre de vice-présidente et au conseil de GroupeTVA en tant qu’administratrice en chef et présidente, est à même de témoigner de la place faite aux femmes au sein de l’entreprise.
«Plusieurs femmes occupent des postes de confiance: par exemple, France Lauzière est présidente et chef de la direction de Groupe TVA; et depuis 16 ans, Lyne Robitaille agit à titre de présidente et éditrice du Journal de Montréal, le plus important média francophone privé au Canada. Dans la foulée, Vidéotron, TVA et Québecor ont mis sur pied des programmes visant à faire reconnaître l’apport des femmes au sein de l’entreprise et inspirant celles qui souhaitent accéder à des postes de direction.»
Syklvie Lalande © TVA Publications | Éric Myre
Pour Sylvie Lalande, l’impact des femmes au pouvoir se fait sentir dans toute notre société. «Elles deviennent des modèles et contribuent à briser le fameux plafond de verre. Les choses évoluent, mais les responsabilités familiales font que l’équilibre est précaire pour les femmes.
Le télétravail, les horaires flexibles et les horaires d’été sont des mesures mises en place par Québecor, qui est sensibilisé à cette réalité. Que Vidéotron ait eu l’honneur de se voir décerner le titre de meilleur employeur au Québec en 2019 est éloquent. L’entreprise, comme bien d’autres, a développé des pratiques qui permettent de dessiner un Québec plus équitable et égalitaire.»
L’HOMME DE LA SITUATION
Pour Pierre Karl Péladeau, donner aux femmes la place qui leur revient tient de l’évidence. «Elles n’ont pas toujours été reconnues, et nous ne pouvons pas réécrire l’histoire, admet-il, mais certaines d’entre elles ont ouvert la voie dans les domaines politique, économique, universitaire, etc. Il y a autant de femmes que d’hommes sur la planète et, conséquemment, il devrait y avoir autant de femmes que d’hommes dans les sphères d’influence.»
Le président et chef de la direction de Québecor évoque l’évolution des médias en rappelant les débuts de son père. «L’univers des médias était très masculin, se souvient-il, mais il a finalement donné aux femmes une plus grande accessibilité à la gestion organisationnelle, notamment par des postes de direction.
À titre d’exemple, Jocelyne Pelchat avait été nommée par mon père éditrice du Journal de Montréal, et Monique Léonard, responsable des hebdomadaires régionaux.» Chez Québecor, plusieurs initiatives ont voulu mettre en valeur le rôle des femmes dans l’organisation. «Par exemple, lors de la première édition du Prix Femmes d’exception, nous avons reconnu le travail de deux femmes, Valérie Pelletier, directrice principale Technologies Hélix chez Vidéotron puis dans la catégorie relève, Stéphanie Delagrave, Chef, Produits mobiles chez NumériQ. Cette initiative nous apparaissait d’autant plus importante qu’elle inspire d’autres femmes qui souhaitent accéder à des emplois de ces niveaux.
Le message à transmettre, c’est que tout est accessible. Et en fin de compte, toute la collectivité en bénéficie. Néanmoins, la voie royale demeure l’éducation. Elle amène les femmes et les hommes à diriger des entreprises, des OBNL, et à s’impliquer dans différents secteurs.»
Pierre Karl Péladeau © TVA Publications | Éric Myre
QUÉBECOR PRÊT À CHANGER LE MONDE
Les entreprises ont le pouvoir d’imposer une vision qui profite à l’ensemble de notre société, notamment en matière de développement durable. Près de la moitié des contributions de Québecor servent au soutien, au développement et au rayonnement de la culture québécoise. «Québecor s’investit dans le secteur de la santé et de l’éducation, mais elle a un parti pris pour la culture, rappelle Sylvie Lalande.
Par ses engagements dans la culture, la philanthropie, l’écologie, les changements pour une économie plus durable et équitable, Québecor crée un mouvement en même temps qu’elle participe à un mouvement planétaire. Il faut aborder toutes ces questions dans une perspective beaucoup plus large pour changer véritablement les choses.»
Sur ce plan, l’entreprise s’est engagée à électrifier 1100 véhicules et à réduire éventuellement les gaz à effet de serre de 50%. «C’est un message qui porte! C’est un engagement à améliorer la planète sur laquelle on vit. Depuis 10 ans, nous offrons des points de chute où déposer les téléphones cellulaires pour qu’ils soient recyclés. Cela fait partie des préoccupations de notre président et chef de la direction, et c’est devenu l’ADN de l’entreprise, des employés et des communautés d’employés. C’est ce que j’admire de Québecor: son désir inaltérable de “faire la différence” dans la société.»
Pour Pierre Karl Péladeau, les valeurs d’une entreprise s’illustrent à travers son engagement sociétal. «Antérieurement, les entreprises n’étaient redevables qu’à leurs actionnaires, dit-il. J’ai plutôt tendance à penser que l’entreprise est un corps social et qu’à ce titre elle a d’autres responsabilités que de simplement accroître la valeur des actionnaires. Elle est également vouée à des rapports sociaux adéquats avec ses employés, ses créanciers, la collectivité, l’État et les citoyens en général.
En ce qui nous concerne, c’est la voie dans laquelle nous sommes impliqués notamment avec la culture, les organismes de bienfaisance, l’éducation.» Mentionnons qu’en 2019, Québecor a remis plus de 45 millions de dollars en dons et commandites, en plus de soutenir et d’accompagner quelque 500 organismes partout au Québec.
CULTURE D’ICI
Durant la pandémie, l’entreprise a lancé le mouvement Culture d’ici, en faveur de la consommation locale, pour donner une importante visibilité à la culture et aux artistes québécois. Ainsi, depuis 2008, Éléphant: mémoire du cinéma québécois rend le patrimoine cinématographique du Québec encore plus accessible. Depuis 1999, les Bourses Pierre- Péladeau remises à de futurs entrepreneurs ont totalisé 2,3 millions.
«Tout cela participe de la même philosophie d’entreprise, confirme Pierre Karl Péladeau. C’est la raison pour laquelle nous sommes engagés dans ces secteurs. Sur ce plan, je suis dans la continuité de mon père.» Parce qu’il croit aux bienfaits d’une société plus verte, le président et chef de la direction de Québecor ne sous-estime aucun des petits gestes qui peuvent avoir un grand impact. «L’électrification des transports est un choix environnemental, mais aussi les prolongements d’une réflexion nationaliste. Une voiture électrique consomme une énergie produite au Québec», conclut-il.
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