Argent et consommation
Parlons assurance vie et protection du patrimoine
Il est important de comprendre l'utilité d'une assurance vie.
Argent et consommation
Parlons assurance vie et protection du patrimoine
De tous les sujets possibles en finances personnelles, l'assurance vie est de loin le moins bien compris. Pourtant, cet outil auquel se rattachent de nombreux préjugés est d'une grande utilité à qui souhaite obtenir une structure financière en santé.
Avant de parler de produits d'assurance vie, il est primordial de comprendre de quoi il s'agit et de savoir sur quels critères baser sa confiance en son conseiller en sécurité financière.
Que dit la loi?
Selon le Code civil, l'assurance vie n'est pas obligatoire. Toutefois, dès qu'un individu contracte des dettes, a des personnes à charge ou vit en couple, l'analyse de son besoin en la matière et une discussion sur ses valeurs sont fortement recommandées.
C'est souvent à la suite de telles réflexions qu'un besoin est déterminé et que le choix de l'assurance vie s'impose. Un questionnement complexe et souvent embêtant commence:
- Que choisir: une assurance vie temporaire, permanente ou universelle?
- Devrais-je me pourvoir d'une assurance sur un prêt, sur une carte de crédit, sur mon compte bancaire ou indépendante?
- Comment prendre la bonne décision? Mon conseiller me suggère cette assurance. Mais a-t-il des objectifs à atteindre, un revenu à y gagner? Est-il vraiment intègre? Voit-il réellement mon intérêt? Ce qu'il me recommande me semble coûteux...
C'est souvent à ce moment qu'on se laisse distraire par les commentaires provenant de l'entourage. Et il arrive qu'on prenne alors des décisions illogiques. Il est donc important de comprendre l'utilité d'une assurance vie et de combattre les idées préconçues que l'on peut avoir.
Choisir un conseiller
Depuis 1999, l'accès à la profession est conditionnel à l'obtention d'un diplôme collégial ou de son équivalent. Le futur conseiller doit ensuite suivre la formation en assurance de personnes. Il doit également intégrer une formation continue à sa pratique afin de garder son permis, renouvelable chaque année, en vigueur.
Si elle a naguère pu susciter beaucoup d'insécurité, la pratique a énormément évolué. Faire en sorte que les clients puissent avoir confiance dans le produit qu'est l'assurance vie est un travail acharné auquel se livrent les conseillers qui veulent fortifier la structure financière de leurs clients.
Ce que le conseiller doit savoir
L'assurance vie a pour objectif principal de renforcer et d'améliorer la situation financière d'un individu. Pour y parvenir, un bon conseiller doit être en mesure de déterminer le besoin en assurance vie de son client. Il lui faut, par exemple, savoir:
- quelles polices d'assurance vie sont déjà détenues par le client;
- quels sont les besoins spécifiques qu'il veut combler, comme le remboursement des dettes, les impôts à payer au décès, les études des enfants, etc.;
- pendant combien d'années il souhaite que le bénéficiaire garde le même style de vie;
- s'il désire faire un don spécifique à une personne ou à un organisme.
Pour arriver à définir les besoins de son client, le conseiller devra utiliser un taux d'indexation, un taux d'imposition moyen et un rendement plausible pour le montant d'argent remis au bénéficiaire. Il importe de s'assurer que ces chiffres respectent bien sa situation et la réalité économique. On a le droit de se faire expliquer comment le conseiller est arrivé à un tel montant de couverture. Cette information permet de connaître son besoin précis et de savoir si on est sur ou sous-assuré.
Est-ce le bon produit?
Pour savoir si le conseiller recommande le produit qui nous convient, on peut se poser ces questions:
- Nous a-t-il posé des questions sur notre disponibilité budgétaire?
- Nous a-t-il démontré en chiffres l'avancement financier de la stratégie recommandée?
Si le conseiller propose des options qui respectent nos valeurs et qu'on sent un lien de confiance se tisser, il y a de très fortes chances qu'on soit bien épaulé.
L'assurance vie a su faire ses preuves dans tous les types de marchés économiques auxquels nous avons pu faire face au fil ans. Il s'agit simplement de considérer le produit comme un outil et non comme une dépense. Ainsi, on devient beaucoup mieux disposé à prendre la bonne décision, toujours dans l'optique d'améliorer sa situation financière.