Sexualité
VPH : 10 faits à connaître sur le virus du papillome humain
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VPH : 10 faits à connaître sur le virus du papillome humain
Aussi connu sous le nom de VPH, le virus du papillome humain est une infection transmissible sexuellement qui peut être contractée par les hommes et les femmes, et qui touche autant les personnes jeunes que celles d'âge mûr.
C’est d’ailleurs l’infection qui est à l’origine de presque tous les cas de cancer du col de l’utérus au Canada. Malgré tout, on connaît souvent mal ce virus et les manières d’aider à le prévenir, comme le vaccin GARDASIL® 9.
Voici 10 faits à retenir sur le VPH.
1. Il s’agit de l’infection transmise sexuellement la plus courante au monde.
La famille du VPH compte plus de 200 types de virus, dont environ 40 affectent la région génitale. Le VPH se transmet par contacts sexuels, qu'il y ait pénétration ou non, et infecte aussi bien les hommes que les femmes.
2. Presque tous les cas de cancer du col utérin sont causés par le VPH.
La plupart des personnes infectées par le VPH parviendront à l'éliminer, mais lorsque le virus ne se résorbe pas de lui-même, des lésions précancéreuses peuvent se développer au fil du temps et évoluer vers un cancer, tel que le cancer du col de l'utérus. Parmi les types de VPH, on retrouve les VPH à faible risque — dont certains causent des verrues génitales (condylomes) — et les VPH à risque élevé — susceptibles de causer certains cancers.
3. Chaque année, environ 1400 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués au Canada.
Ce type de cancer prend naissance dans les cellules du col de l'utérus (partie inférieure et étroite de l'utérus, qui sert de passage reliant l'utérus et le vagin).
4. Jusqu’à 3 Canadiens sexuellement actifs sur 4 contracteront au moins une infection au VPH dans leur vie.
Une personne peut être infectée par plus d’un type de VPH au cours de sa vie. Il suffit d’un seul partenaire infecté pour contracter le virus.
5. Un partenaire sexuel stable ne vous protège pas du VPH.
Quiconque est sexuellement actif est à risque de contracter le VPH. Puisque l'infection ne présente souvent aucun signe ou symptôme, vous ne pouvez donc être en mesure de dire si votre partenaire ou vous êtes infectés. Que vous soyez en union stable depuis plusieurs années ou que vous ayez eu des enfants, il est tout de même possible de contracter le VPH.
6. Le test de Pap peut aider à dépister un cancer du col de l'utérus.
Lorsqu'une femme est infectée par certains types de VPH et que le virus ne se résorbe pas seul, des cellules précancéreuses peuvent se développer. Les tests de Pap permettent de dépister ces cellules anormales dans le col de l'utérus. Dans le cas où elles ne sont pas détectées tôt, puis traitées, un cancer du col de l'utérus peut se développer.
7. De tous les cancers détectés chez les Canadiennes âgées entre 20 et 40 ans, celui du col de l’utérus est le troisième le plus commun.
Beaucoup de femmes dans ce groupe d’âge n’éprouvent toujours pas le besoin de parler de VPH. Or, même si elles sont en union stable avec le même partenaire, le virus peut tout de même être en dormance depuis plusieurs années chez l’une des personnes du couple.
8. Les estimations suggèrent qu’environ 4 cas du cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués quotidiennement au pays.
Il est possible d'aider à prévenir le cancer du col de l’utérus grâce à un vaccin. Discutez avec votre professionnel de la santé des mesures de prévention contre le VPH et si la vaccination avec GARDASIL®9 vous convient.
9. Le cancer de la vulve, le cancer vaginal et le cancer anal peuvent être causés par le VPH.
Les VPH de types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 sont responsables d'au moins 75 % des cancers de la vulve, du vagin et de l’anus, ainsi que des lésions précancéreuses associés au VPH.
10. Il existe des vaccins pour aider à se protéger du VPH et des autres types de cancer causés par ce virus.
En plus d’offrir une protection contre 9 types de VPH responsables d’environ 90 % des cas de cancers de l'utérus, le vaccin GARDASIL®9 aide à prévenir 2 types de VPH causant 90 % des verrues génitales. Si vous avez été infecté par l’un des types de VPH contenus dans le vaccin, GARDASIL®9 peut tout de même vous aider à vous protéger contre les 8 autres types. Aussi, limiter le nombre de partenaires sexuels, utiliser le condom et cesser de fumer sont des mesures qui peuvent aider à prévenir l'infection par le VPH.
Prenez le temps de discuter avec votre médecin du VPH et des mesures à prendre pour aider à le prévenir, comme le vaccin GARDASIL®9. Après tout, c’est de votre santé qu'il est question!
Le GARDASIL®9 aide à protéger les femmes âgées de 9 à 45 ans contre les cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve et de l’anus causés par le VPH de types 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58, ainsi que les verrues génitales causées par le VPH de types 6 et 11. Le GARDASIL®9 ne traite pas les infections par le VPH ni le cancer du col de l’utérus, et il peut ne pas apporter de protection complète à toutes les personnes vaccinées. C’est pourquoi les femmes doivent continuer de passer un test de routine pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Le GARDASIL®9 n’est pas recommandé chez les femmes enceintes. Il risque également de provoquer des effets secondaires et des réactions allergiques.
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