Doit-on s'inquiéter de nos trous de mémoire? Pour tout savoir, on lit ce qui suit.

Pour Martine Simard, neuropsychologue et chercheuse spécialisée dans les troubles neurodégénératifs à l'Université Laval, la fréquence et la sévérité sont de bons critères pour évaluer nos petits oublis.

Trois situations dont on peut rire:

• Ne plus se rappeler où on a rangé le couteau électrique qu'on utilise deux fois par année.

• Oublier le nom d'une personne qu'on vient de nous présenter, surtout dans une soirée où on rencontre dix nouvelles personnes!

• Se rendre à la cuisine et ne plus se souvenir de ce qu'on allait y chercher! Ces «fuites d'idées» sont courantes, surtout quand on est stressée ou fatiguée.

Trois situations plus inquiétantes:

• Ne plus se souvenir de l'endroit où on a rangé notre brosse à dents.

• S'apercevoir qu'on a rangé des objets usuels dans des endroits inhabituels (le dentifrice dans le frigo, par exemple).

• Oublier fréquemment et plusieurs fois par jour des informations de base comme notre adresse ou l'endroit où on a garé notre voiture.

Martine Simard rappelle qu'on doit d'abord confier nos inquiétudes à notre médecin de famille, qui ordonnera un bilan de santé complet, car certains problèmes de santé comme les troubles de la thyroïde, l'anémie ou une déficience en vitamine B12 peuvent rendre la mémoire moins efficace.

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