Les hormones sexuelles fluctuent et jouent des rôles bien particuliers tout au long de notre vie de femme. Portrait d’une vie.

La puberté: Les taux d'hormones sexuelles augmentent de façon importante, surtout chez les filles, avec l'apparition des cycles menstruels.

La grossesse: C'est un moment fort en émotions, pendant lequel le taux d'hormones est à son apogée. Le corps en produit alors de plus en plus, surtout les hormones féminines. Le premier trimestre, c'est la progestérone qui domine, causant une grande fatigue. Puis, plus la grossesse avance, plus la production d'œstrogènes s'accroît, augmentant le niveau d'énergie, luttant contre la dépression, mais pouvant aussi augmenter l'anxiété et l'agressivité.

L'accouchement: Aussitôt que notre usine à hormones (le placenta) est expulsée, il y a une chute drastique d'hormones. Il suffit de quelques heures à quelques jours pour que les taux reviennent à la normale. Cette chute hormonale importante pourrait être un terrain propice pour les troubles classiques du post-partum (qui apparaissent dans les 30 jours suivant l'accouchement), soit la dépression, la psychose et le blues.

La périménopause: Cette période se produit, en moyenne, de deux à sept ans avant la ménopause et survient autour de 45 ans. Les cycles sont alors inconstants et imprévisibles. C'est le capharnaüm hormonal, avec les sautes d'humeur que l'on peut imaginer et l'apparition de divers symptômes liés à la ménopause.

La ménopause: Vers 50 ans survient la ménopause, soit l'arrêt des menstruations. Les ovaires stoppent alors leur production d'œstrogènes et de progestérone, ce qui cause chez certaines des symptômes physiques, tels que les bouffées de chaleur, la sudation et la sécheresse vaginale, mais aussi les troubles du sommeil, les problèmes de mémoire, l'anxiété, la dépression, etc.

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