Quand on souffre d’allergies sévères ou de maladies respiratoires comme l’asthme, l’inhalateur ou l’auto-injecteur peuvent nous sauver la vie... À condition, toutefois, de bien les utiliser.

Quand on souffre d'allergies sévères ou de maladies respiratoires comme l'asthme, l'inhalateur ou l'auto-injecteur peuvent aller jusqu'à nous sauver la vie... À condition, toutefois, de bien les utiliser. Selon une étude de l'Université du Texas, ce ne serait pas le cas d'une majorité de patients allergiques ou souffrant d'asthme.

Selon l'étude, nombre d'utilisateurs d'inhalateurs oublient d'agiter le contenant. Selon le Dr Rémi Gagnon, chef du Service d'immunologie-allergie du CHU de Québec et président de l'Association des allergologues et immunologues du Québec, cela est important afin d'éviter qu'une partie du médicament ne reste au fond de l'inhalateur et ne soit pas inhalée. «Il est également important d'expirer profondément avant d'inhaler afin que la pression négative soit suffisante pour permettre au médicament de se rendre aux poumons plutôt que de rester dans la bouche», indique-t-il.

«Quant à l'auto-injecteur, comme les gens n'ont pas de réactions allergiques toutes les semaines, ils oublient souvent comment l'utiliser», relate le Dr Gagnon. Les gens oublient d'enlever le bouchon, n'appuient pas assez fort pour activer l'injection ou négligent de laisser le dispositif en place pour le temps recommandé, soit un minimum de 5 à 10 secondes selon le produit utilisé. Une bonne façon d'éviter ces erreurs: se rafraîchir régulièrement la mémoire en regardant les vidéos de démonstration ou en pratiquant l'auto-injection à l'aide d'un dispositif de formation. «L'utilisation de l'auto-injecteur doit être un automatisme, fait-il valoir. Bien des gens tardent malheureusement à l'utiliser par hésitation ou même par déni, d'où l'importance de savoir reconnaître les symptômes d'une réaction allergique.»  

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