Santé
3 femmes inspirantes qui ont changé leur relation avec l’alcool
Vous êtes-vous déjà dit que vous buviez souvent? Il est vrai qu’on le fait parfois sans trop y réfléchir. Verre de vin à la main, on sirote en cuisinant, pour relaxer après une longue journée ou pour accompagner notre tartare au resto.
Toutefois, pour améliorer sa consommation, il n’est pas nécessaire d’arrêter de boire complètement. Comme le dit si bien Éduc’alcool, la modération a bien meilleur goût! En buvant moins, mais mieux, on apprécie davantage nos soirées, les produits dégustés et bien sûr, nos lendemains.
Voici 3 portraits de femmes qui ont repensé leur consommation d’alcool sans toutefois faire une croix sur ce petit plaisir.
Léonie: s’arrêter pour mieux repartir
Avec ses deux enfants, sa nouvelle maison et son entreprise à gérer, Léonie Pelletier jongle avec un horaire plus qu’occupé. Comme pour plusieurs, la pandémie l’a amenée à boire plus fréquemment.
«Tout était une bonne raison pour prendre un verre ou deux le soir. Comme ce n'était pas une surconsommation au quotidien, mais juste une petite consommation, dans les premiers temps, ça ne me paraissait pas négatif», note-t-elle. C’est plutôt à long terme qu’elle a réalisé l’impact sur sa santé mentale et physique.
Elle a pris la décision d’arrêter brusquement durant plusieurs semaines pour reprendre par la suite une consommation beaucoup plus modérée. «Ce changement d’habitude a eu de gros impacts sur mon humeur, mon sommeil, comment je me sentais dans mon corps, mon énergie…», souligne-t-elle.
Léonie souhaite poursuivre sur sa lancée, mais doit quelquefois faire face à une pression sociale pour boire davantage. «J'ai parfois bu parce que j'étais dans un contexte où tout le monde le faisait, mais au fond, ça ne me tentait pas. Je pense que la phrase “Allez, un autre verre!” est très courante. Mais maintenant, quand je m'arrête, je m’arrête. Je suis très bonne pour passer à l'eau pétillante rapidement», conclut-elle.
Marie-Claude: la longévité avant tout
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Marie-Claude prenait un verre de vin chaque soir. «C’était devenu une habitude que je ne remettais pas en question», confie-t-elle. Cependant, l’arrivée de la préménopause a déclenché chez elle plusieurs symptômes liés aux irrégularités hormonales, faisant naître en elle une réflexion sur ses habitudes de vie.
«L’alcool me rendait plus léthargique. Je remarquais une baisse d’énergie qui avait un impact sur mon niveau d’activité», indique cette femme active qui dit adorer le yoga, la randonnée et le temps passé en nature.
Adepte d’un mode de vie sain, Marie-Claude a commencé à s’inquiéter de l’impact de sa consommation quotidienne sur sa santé et de tout ce qui pourrait influencer sa longévité. Un jour, elle a pris la décision d’arrêter soudainement. «Ça fait maintenant 5 mois que je ne consomme plus la semaine. La fin de semaine, je consomme seulement dans un contexte social», explique-t-elle.
Pour elle, la clé du succès a été d’expliquer à sa famille sa démarche afin d’éviter la pression de ses pairs. Les bienfaits, elle les remarque rapidement: une diminution de la fatigue, plus d'énergie pour ses activités, un sommeil plus profond, une mémoire améliorée…
«Je ne retournerai pas en arrière. J'ai un grand sentiment de bien-être physiologique et psychologique. Je suis convaincue que c'était le bon choix», souligne-t-elle.
Maggy: la bienveillance envers soi-même
Comme beaucoup de parents, Maggy a vécu difficilement la pandémie. Le stress des ouvertures et des fermetures d’école, le télétravail et la diminution des activités sociales l’ont tranquillement menée à prendre des habitudes de consommation qui différaient de son habituel verre de vin du week-end.
Celle qui a toujours eu un mode de vie actif ne se reconnaissait plus. «Le son du verre des bouteilles qui s'entrechoquaient dans mon bac de recyclage me saisissait», affirme-t-elle. Pour diminuer sa consommation, Maggy a donc choisi d’y aller graduellement.
Avec son conjoint, ils ont coupé d’abord les verres pour ne boire que du jeudi au dimanche, puis ils ont réduit encore au vendredi et au samedi. Ils ont resserré leur budget SAQ et informé leur entourage de leur décision.
Depuis, Maggy ressent les bienfaits physiques et psychologiques d’une consommation responsable: «Je me lève en forme, prête à être productive pour ma journée. Et surtout, j’annule beaucoup moins mes entraînements au gym!».
Vous souhaitez vous aussi effectuer un changement dans votre consommation d’alcool? Consultez les ressources en ligne d’Educ’alcool pour découvrir des astuces pour y arriver.