Nutrition

Bien manger, tout un défi!

Bien manger, tout un défi!

istockphoto.com Photographe : istockphoto.com Auteur : Coup de Pouce

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Bien manger, tout un défi!

<I>Coup de pouce</I> lance le programme «Le goût d'une vie saine», au cours duquel la diététiste Marie Breton aidera trois lectrices à améliorer l'alimentation de leur famille. Premier volet de ce défi qui se poursuivra jusqu'en mars.

On a beau savoir qu'il est important de manger sainement, il n'est pas toujours facile de mettre nos résolutions en pratique dans le feu roulant du quotidien. Et ça se complique quand on a autour de la table plusieurs petites bouches aux préférences bien différentes! L'objectif du programme «Le goût d'une vie saine»: offrir des trucs adaptés à la vie de tous les jours pour mieux manger en famille. Trois femmes se lancent et raconteront leur démarche sur notre site Web au fil des prochaines semaines. La diététiste Marie Breton les guidera et répondra aux questions de celles qui cherchent des conseils pour mieux manger.

Manon Bélisle, 41 ans, psychologue scolaire, vit avec son conjoint Vincent et leurs trois enfants (Nadège, 14 ans, Thomas, 11 ans, et Laura, 8 ans)

Manon préfère utiliser ses précieux temps libres pour les loisirs en famille plutôt que pour les sempiternelles tâches culinaires. Par conséquent, elle avoue consacrer très peu d'heures aux achats et à la préparation des repas. L'épicerie se fait généralement toutes les deux semaines, lorsque les enfants font remarquer qu'il n'y a «plus grand-chose à manger»! Sans menu ni liste, Manon emplit systématiquement son panier des produits qu'elle affectionne: fruits et légumes frais de saison, viandes fraîches ou assaisonnées, charcuteries pour les lunchs, quelques repas préparés, etc. Elle se fie ensuite à son inspiration pour décider au jour le jour du menu familial.


 

Son défi santé
Manon voudrait mieux planifier ses achats et ses repas afin d'offrir à sa famille un peu plus de variété et d'équilibre, tout en respectant ses contraintes de temps: il faut des repas préparés et servis en moins de 30 minutes! Consciente de sa dent salée, elle aimerait également réduire la teneur en sodium de son menu.

Ce qu'en pense notre diététiste

Les points forts
Manon peut compter sur un conjoint qu'elle qualifie de cordon-bleu (un héritage de ses origines françaises!) et sur trois enfants qui n'hésitent pas à mettre la main à la pâte. Ses repas incluent une bonne part de produits frais (viandes variées, légumes et fruits de saison) et peu transformés (comme le riz, le couscous et les pâtes, qu'elle achète habituellement nature), et se terminent souvent par un fruit ou un yogourt, des aliments de base sains. Peu de soupes, de sauces et de bouillons hypersalés du commerce; à l'occasion seulement, des repas préparés et du riz précuit en sachet.

Les points à améliorer
Viande-féculent ou viande-légume, c'est ce qui figure le plus souvent au menu du soir des Bélisle. Difficile d'être créative lorsqu'on commence à penser au souper à 17 h! Les viandes préassaisonnées (en particulier les souvlakis du commerce) et les charcuteries, généralement très salées, sont des favoris pour les soupers de semaine et les boîtes à lunch. En prime, la salière trône sur la table et est souvent utilisée avant même la première bouchée.

Ses conseils
Déjà, les enfants de Manon participent aux achats, préparent leurs boîtes à lunch et manifestent de l'intérêt pour cuisiner. Quant à Vincent, il adore la bonne chère et sait faire preuve de créativité. Que de ressources à portée de main pour une maman avisée! Voici donc ce que Marie lui propose.

  • Planifier et cuisiner les repas en famille. Enfants et parents, on fait équipe. Tous les dimanches matin, par exemple, on réunit la maisonnée et on décide ensemble des soupers de la semaine en s'en tenant aux plats prêts en 30 minutes. Les plus grands se sentent inspirés? Pourquoi ne pas leur confier la préparation d'un repas? Il n'y a rien de tel pour développer leur habileté à cuisiner et leur goût pour une variété d'aliments.

  • Miser sur la diversité et la découverte. En famille, on se donne pour défi d'intégrer de la variété: pour faire changement de la viande, on planifie un ou deux repas de poisson et un repas végé (légumineuses, tofu ou oeufs) par semaine; pour élargir les horizons culinaires, on choisit un aliment inconnu ou une recette nouvelle par mois.

  • Appliquer le principe de l'assiette santé. Manon accompagne généralement ses viandes d'un féculent ou d'un légume, mais rarement des deux à la fois. Elle pourrait dorénavant s'assurer de combiner une viande (ou un substitut), un féculent et un légume à chaque repas. Idéalement, ces trois aliments devraient occuper les proportions suivantes dans l'assiette: 1/4 de viande, 1/4 de féculent et 1/2 de légumes. Ainsi, chacun ira chercher plus facilement le carburant et les nutriments dont il a besoin.

  • Assaisonner les viandes et le riz soi-même. Un truc pour réduire sa consommation de charcuteries et de viandes marinées ou assaisonnées du commerce: on se procure une variété de viandes fraîches (en fonction des rabais de la semaine), on les coupe selon l'utilisation prévue, on les fait mariner, puis on les congèle (avec la marinade) dans des sacs hermétiques de type Ziploc. On a des restes après le repas? Ils remplaceront à merveille les habituelles charcuteries dans les sandwichs des enfants. Quant au riz, on peut en cuire une grande quantité et le congeler en portions individuelles ou familiales. Il suffira de le réchauffer à la casserole (avec une ou deux cuillerées d'eau) ou au micro-ondes, sans le décongeler au préalable. Pour l'assaisonner, cuire le riz dans du jus d'orange, du jus de tomate ou du bouillon faibles en sodium, et y ajouter des fines herbes, des noix ou des fruits frais (mangues, ananas, clémentines, canneberges, raisins secs ou autres).

  • Éloigner doucement la salière. On hésite à faire disparaître la salière? La diminution de sel passe pratiquement inaperçue lorsqu'elle est faite de façon progressive. Le truc, donc: en réduire graduellement l'utilisation au fur et à mesure que le palais s'habitue et, bien sûr, prendre le temps de goûter les aliments avant de saler.


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