Guide des maladies

Troubles de la réfraction

Troubles de la réfraction

Guide des maladies Photographe : iStock Auteur : Coup de Pouce

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Troubles de la réfraction

Troubles de la vision dont les principaux sont la myopie, l’hypermétropie, la presbytie et l’astigmatisme.

La réfraction oculaire est la déviation ou le changement de direction du rayon lumineux qui traverse, dans l'oeil, des milieux différents dans lesquels la lumière se propage à des vitesses différentes avant de converger sur la rétine. L'oeil est un système dioptrique centré. Il est constitué de milieux transparents séparés par des dioptres (cornée, cristallin) de résolution autour d'un axe principal.

Les troubles de la réfraction sont les anomalies de la vision dans lesquelles les rayons partis de l'infini ou l'image d'un objet regardé ne se projettent pas directement sur la rétine sans verre correcteur.

Les principaux troubles de la réfraction sont: la myopie, où l'image d'un point éloigné fixé se projette en avant de la rétine: ainsi, l'oeil myope a de la difficulté à voir de loin; l'hypermétropie, où l'image d'un objet éloigné se projette en arrière du plan rétinien: donc l'hypermétrope voit mieux de loin que de près et peut même avoir une bonne vision si le pouvoir accomodatif est suffisant; l'astigmatisme, où le rayon de courbure de la cornée est inégal il en résulte que l'image d'un point n'est pas un point, mais une surface, ce qui entraîne une vision un peu trouble; la presbytie, où il y a diminution, liée à l'âge, du pouvoir d'accommodation de l'oeil, ce qui a pour conséquence de gêner la vision de près. On parle aussi d'anisométropie lorsqu'il existe une différence de réfraction entre les deux yeux supérieure ou égale à 2 dioptries: ceci peut conduire chez l'enfant au développement d'une amblyopie et d'aniséiconie lorsque chacun des deux yeux perçoit d'un même objet une image de dimensions différentes comme dans l'aphakie (absence de cristallin) congénitale unilatérale.

Le trouble de la réfraction pourra être corrigé par des lentilles ou par la chirurgie dite réfractive.

La détermination du pouvoir réfractif de l'oeil permet de déterminer la nature et la puissance du verre correcteur (exprimée en dioptries) destiné à permettre à l'image d'un objet fixé de se former sur la rétine d'un oeil amétrope: lentilles concaves (myopie), convexes (hypermétropie), cylindriques (astigmatisme), unifocales, bifocales ou progressives (presbytie).

La chirurgie réfractive permet la correction des anomalies de la réfraction chez les patients adultes qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas porter des lunettes ou lentilles. La réfraction doit être stabilisée depuis douze mois, et il faut s'assurer de l'absence de contre-indications (pathologies oculaires évolutives, maladies du collagène, etc.).

Plusieurs techniques peuvent être proposées: le Lasik, le laser de surface (excimer) ou la photokératectomie réfractive (PKR) et le Lasek, les anneaux intracornéens ou Intacs, les lentilles souples hydrophiles intracornéennes ou Inlays, les implants intra-oculaires ou implants phakes, la chirurgie du cristallin clair (en l'absence de cataracte). Le choix de la méthode chirurgicale dépend principalement du degré du trouble de la réfraction, de l'âge, du bilan préopératoire, des caractéristiques de l'oeil pour chaque individu et des risques particuliers de chaque méthode.

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