Guide des maladies

Polyarthrite rhumatoïde / (PR) / Arthrite rhumatoïde

Polyarthrite rhumatoïde / (PR) / Arthrite rhumatoïde

Guide des maladies Photographe : iStock Auteur : Coup de Pouce

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Polyarthrite rhumatoïde / (PR) / Arthrite rhumatoïde

Maladie inflammatoire chronique caractérisée par une atteinte des articulations périphériques et des manifestations systémiques. (LMEA)

La PR, souvent appelée « arthrite rhumatoïde », est une maladie auto-immune, ce qui veut dire que le système immunitaire attaque des articulations saines, causant une inflammation de leur revêtement qui se manifeste par de la rougeur, de la douleur, de l'enflure et une sensation de chaleur au niveau de l'articulation. Le système immunitaire peut aussi affecter d'autres parties du corps, comme les yeux, les poumons ou le coeur. L'inflammation peut être douloureuse et entraîner des lésions permanentes si la maladie n'est pas traitée et maîtrisée.

La polyarthrite rhumatoïde peut toucher n'importe quelle articulation, mais elle s'attaque le plus souvent aux articulations des mains et des pieds. L'atteinte articulaire est symétrique, c'est-à-dire qu'elle atteint simultanément, par exemple, l'articulation de la main droite et de la main gauche. Ce type d'atteinte est particulier à l'arthrite rhumatoïde et permet de la distinguer des autres formes d'arthrite.

Les articulations peuvent être endommagées, même quand la douleur n'est pas intense et parfois même au tout début de la maladie. Souvent, les radiographies des mains et des pieds montrent des lésions moins de deux ans après l'apparition de la PR. Une fois le problème révélé par des radiographies, il peut être trop tard pour le régler. D'après une étude, les lésions s'aggravent plus rapidement durant les deux premières années et 75 % des lésions surviennent au cours des cinq premières années.

Des lésions marquées peuvent occasionner des déformations et une incapacité permanentes. Elles peuvent causer assez de douleur et d'enflure pour rendre la marche difficile. Vous pourriez avoir du mal à vous servir de vos mains pour des activités quotidiennes, comme vous habiller et faire la cuisine.

La cause exacte de la PR demeure inconnue, mais les chercheurs comprennent de mieux en mieux les événements qui provoquent des réponses immunitaires anormales. Nous savons que la PR n'est pas nécessairement transmise d'une génération à la suivante, mais que le gène lié à l'augmentation du risque d'apparition de la PR est plus courant au sein des familles des personnes atteintes. Cependant, la maladie ne se déclare pas chez toutes les personnes qui héritent de ce gène.

Des scientifiques canadiens essaient de comprendre pourquoi le système immunitaire s'attaque aux tissus sains de l'organisme. Ils tentent également de trouver des médicaments qui puissent aider à prévenir l'enflure des articulations que provoque la PR.

La polyarthrite rhumatoïde est-elle fréquente?

La PR touche 1 Canadien sur 100 et elle atteint 3 fois plus de femmes que d'hommes. La PR peut frapper à tout âge, aussi bien le bambin que la personne âgée, mais le plus souvent, elle se révèle entre l'âge de 25 et 50 ans.

Les symptômes de la PR varient d'une personne à l'autre. Elle peut se manifester de façon progressive ou s'installer de façon brutale par une crise aiguë accompagnée de symptômes semblables à ceux de la grippe. Certaines personnes sont atteintes d'une forme légère, présentant occasionnellement de l'inflammation ou de la douleur dans les articulations (poussées), puis des périodes d'inactivité (rémissions). Dans d'autres cas, la maladie demeure active en permanence et continue de s'aggraver progressivement.

La PR peut causer faiblesse, fatigue, fièvre ou perte de poids, mais le principal problème demeure les douleurs articulaires comme par exemple une raideur matinale qui dure plus de 30 minutes ou de la douleur dans trois articulations ou plus en même temps ou encore des douleurs qui durent toute la nuit. Si l'un de ces signes persiste plus de deux semaines, consultez votre médecin. Si votre médecin de famille pense déceler une PR, il est important que vous consultiez un rhumatologue (médecin qui a reçu une formation spéciale pour diagnostiquer et traiter les problèmes associés à l'inflammation des articulations, des muscles et d'autres parties du corps), sans tarder pour entreprendre un traitement.

Les articulations touchées

La PR touche en général les articulations des mains et des pieds. L'atteinte peut aussi porter sur d'autres articulations, telles que les coudes, les épaules, la nuque, la mâchoire, les pieds, les chevilles, les genoux et les hanches. La colonne vertébrale est d'habitude épargnée, sauf au niveau de la nuque (colonne cervicale).

On peut distinguer la polyarthrite rhumatoïde d'autres formes d'arthrite par sa tendance à toucher certaines articulations en particulier. Par exemple, la PR affecte le poignet et bon nombre des articulations de la main, mais rarement celles les plus proches des ongles. L'arthrose, par contre, s'attaque plus souvent aux articulations les plus proches des ongles qu'à toute autre partie de la main.

Dans la PR, l'atteinte a tendance à être symétrique, c'est-à-dire que les deux côtés du corps sont atteints de la même façon. Par exemple, si les articulations de la main droite sont enflammées, celles de la main gauche le seront aussi.

Atteinte non articulaire

La PR peut aussi causer de l'inflammation dans d'autres tissus et organes du corps. En effet, 20 % des personnes atteintes de PR voient apparaître de petites bosses sous la peau, ce sont les nodules rhumatoïdes. Ils s'observent d'habitude sur des surfaces osseuses, et la plupart du temps près du coude, mais on les retrouve aussi sur les viscères (organes internes).

Parfois, l'inflammation s'attaque aux membranes qui entourent le coeur et les poumons, ou encore aux poumons eux-mêmes. Les glandes lacrymales et salivaires peuvent aussi s'enflammer, ce qui se traduit par une sécheresse des yeux et de la bouche. Dans de rares cas, l'inflammation atteint les vaisseaux sanguins (vasculite) de la peau, des nerfs et d'autres organes.

La PR peut avoir de graves conséquences sur la vie et le bien-être, surtout si elle n'est pas diagnostiquée et traitée à ses débuts. Il est très important de poser rapidement un diagnostic précis parce que plus le traitement est instauré tôt, plus on a de chances de prévenir les difformités et les handicaps.

Si votre médecin croit que vous êtes atteint de PR, il/elle vous examinera et vous fera peut-être subir d'autres tests pour confirmer le diagnostic, déterminer l'étendue des lésions articulaires et s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une autre forme d'arthrite. Ces tests sont notamment des analyses de sang, des radiographies et une analyse du liquide synovial. Si vous recevez un diagnostic de PR, demandez à votre médecin de vous orienter vers un rhumatologue.

La PR est incurable. Par contre, si elle est diagnostiquée rapidement et bien traitée, on peut la maîtriser et éviter des lésions articulaires graves. La plupart des personnes atteintes peuvent mener une vie active et productive avec l'aide du traitement médicamenteux approprié, d'une opération (dans certains cas), d'exercices, de repos et de techniques de protection des articulations.

Médicaments : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Ces médicaments servent à réduire la douleur et l'enflure mais ne contribuent pas à prévenir les lésions articulaires. Ils comprennent quelques-uns des plus anciens traitements contre la PR, dont l'acide acétylsalicylique enrobé, ou AAS (Aspirine®, Anacine®, etc.) et l'ibuprofène (Motrin®, Advil®, etc.), qu'on peut se procurer sans ordonnance. Si votre douleur est intense ou votre enflure très marquée, votre médecin peut vous prescrire un autre type d'AINS, comme Naprosyne®, Relafène®, Indocid®, Voltarène®, Feldène® ou Clinoril®.

Il faut parfois prendre un AINS pendant plusieurs semaines avant qu'il ne fasse entièrement effet. Les médicaments de ce type causent parfois de l'indigestion, de la diarrhée ou des douleurs abdominales. Les personnes âgées, les personnes qui ont de l'hypertension ou une maladie du rein, les personnes qui ont déjà eu un ulcère d'estomac, les personnes qui ont une insuffisance cardiaque congestive ou ont déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral doivent consulter leur médecin avant de prendre un AINS. Les AINS peuvent également interagir avec les anticoagulants comme la warfarine. À l'exception de petites doses d'ASA pour les troubles circulatoires, on ne doit jamais prendre deux AINS différents en même temps.

Les inhibiteurs spécifiques de la COX-2 (p. ex. Celebrex®) forment une classe distincte d'AINS qui peuvent vous être prescrits si les AINS classiques irritent votre estomac ou si vous avez déjà eu un ulcère d'estomac. Les personnes qui ont déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral ou éprouvé des douleurs thoraciques intenses liées à une maladie cardiaque ne doivent prendre ni AINS classiques ni inhibiteurs de la COX-2. En cas de doute, consultez votre médecin pour savoir si ce type de traitement vous convient.

Médicaments : Agents anti-rhumatismaux à action lente (ARAL)

L'inflammation causée par l'arthrite inflammatoire qui persiste dans plusieurs articulations durant plus de six semaines exige un traitement plus puissant; c'est dans ces cas qu'on utilise souvent les médicaments connus sous le nom de ARAL. Les rhumatologues prescrivent habituellement cette classe de médicaments en plus des AINS. Tandis que les AINS réduisent l'inflammation quotidienne, les ARAL ralentissent les processus biologiques qui sont l'élément moteur de l'inflammation persistante.

Ces médicaments tentent de bloquer l'activité des cellules de votre système immunitaire responsables de la douleur et de l'enflure. S'ils sont administrés au début de la maladie, les ARAL peuvent retarder ou même arrêter la progression des lésions articulaires, mais ils ne peuvent réparer les dommages déjà causés aux articulations.

Il faut généralement de un à trois mois aux ARAL pour être pleinement efficaces. L'ARAL qui agit le plus rapidement et qui est le mieux toléré et le plus couramment prescrit est le méthotrexate (MTX). Il est habituellement administré sous forme de comprimé, et pour qu'il soit le plus efficace possible, on doit le prendre une fois par semaine, à la même heure. Les patients choisissent souvent le jour de la semaine le moins exigeant pour eux, car ils peuvent éprouver des malaises pendant 24 heures après le traitement (ils peuvent, par exemple, ressentir de la fatigue, perdre l'appétit ou souffrir de nausées ou de maux de tête). Certains patients peuvent avoir besoin d'injections de méthotrexate s'ils ne peuvent absorber ce médicament sous forme de comprimé.

Les ARAL comme le MTX peuvent être employés seuls. Cependant, plusieurs études ont démontré que l'effet combiné de deux ou trois de ces médicaments réussit à mieux maîtriser la maladie. Parmi les autres ARAL employés seuls ou conjointement avec le MTX, on compte l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et la cyclosporine.

L'azathioprine (Imuran), le léflunomide (Arava) et les sels d'or (Myochrisine) sont d'autres ARAL. L'azathioprine est un médicament immunodépresseur qu'on prend sous forme de comprimé, une fois par jour. Le léflunomide est un nouveau médicament qui est semblable au MTX et à l'azathioprine mais qui agit d'une manière légèrement différente. On le prend sous forme de comprimé, tous les jours.

Les injections de sels d'or sont un traitement plus ancien et bien connu qu'on administre dans le muscle. Les médecins commencent habituellement par administrer une dose-test peu élevée suivie d'une dose hebdomadaire plus forte pendant cinq à six mois. Si l'arthrite s'améliore, on peut réduire graduellement la dose et prolonger la période de temps entre les traitements. Comme il existe de nombreux traitements plus nouveaux, les sels d'or n'ont pas été administrés aussi souvent au cours des dernières années, mais ils demeurent un excellent choix pour certains patients.

Les effets secondaires et les analyses de sang

Tous les ARAL peuvent avoir des effets secondaires. Chaque ARAL est différent et vous devez vous informer auprès de votre médecin des effets secondaires auxquels vous pouvez vous attendre avec chaque médicament que vous essayez. Dans la plupart des cas, il faut procéder à des analyses sanguines pour mesurer les effets secondaires des ARAL. Chez certaines personnes, on doit ajuster le dosage ou opter pour un autre type de médicament.

Médicaments : la cortisone 

Les corticostéroïdes sont des médicaments de synthèse très semblables à la cortisone, hormone naturelle de l'organisme. Chez les personnes atteintes de PR, ces médicaments servent à traiter une inflammation grave s'accompagnant de raideurs et d'une douleur intense. Ils sont également utilisés contre la PR systémique, laquelle peut toucher la membrane qui tapisse les poumons et les vaisseaux sanguins.

Les corticostéroïdes sont parfois administrés par injection dans une ou plusieurs articulations ou dans d'autres zones enflammées. L'articulation traitée doit être laissée au repos jusqu'à trois jours après le traitement. Bien qu'elles éliminent les effets secondaires graves, les injections peuvent avoir leurs propres conséquences néfastes sur les articulations lorsqu'elles sont administrées plus que quelques fois par an.

La forme la plus commune de corticostéroïde est la prednisone, prise sous forme de comprimé. Les effets secondaires à long terme de ces médicaments comprennent notamment les cataractes, l'hypertension, des troubles du sommeil, une perte de masse musculaire, des ecchymoses, une diminution de la densité osseuse (ostéoporose), un gain de poids et un risque accru d'infections. On s'efforce toujours, comme on le fait pour tout autre médicament, de prescrire la plus faible dose possible pour réduire au minimum les effets secondaires.

Médicaments : les modificateurs de la réponse biologique (MRB)

Les produits biologiques sont une nouvelle classe de médicaments auxquels on a recours lorsque les autres traitements n'ont pas donné les résultats attendus. Ces médicaments bloquent certaines hormones spécifiques qui sont en cause dans le processus inflammatoire.

Chez les personnes atteintes de PR, le sang et les articulations présentent une quantité excessive de facteur de nécrose des tumeurs (TNF) et d'interleukine-1 (IL-1), protéines qui augmentent l'inflammation (douleur, enflure et raideur). Les MRB sont des médicaments spéciaux qui bloquent les effets du TNF (Enbrel®, Humira®, Orencia®, Remicade®, Rituxan®) ou de l'IL-1 (Kineret®).

Les MRB servent à traiter les PR modérées à graves. Ces médicaments atténuent rapidement l'inflammation et sont souvent utilisés avec des ARAL comme le méthotrexate.

Selon le MRB prescrit, l'administration se fait par injection à la maison ou par perfusion intraveineuse en clinique. Ce type de médicament entraîne parfois des effets secondaires, par exemple une réaction cutanée mineure au point d'injection, des maux de tête, des étourdissements, un rhume, une infection sinusale, des nausées et des diarrhées.

Que dois-je savoir d'autre sur les traitements biologiques ?
Les précautions

Les traitements biologiques affaiblissent le système immunitaire, ce qui peut réduire quelque peu la capacité de l'organisme à combattre les infections. Si vous avez souvent des infections, informez-en votre médecin. Si vous avez de la fièvre ou si vous avez ou croyez avoir une infection, cessez de prendre votre médicament et appelez votre médecin. Avant de vous prescrire un traitement biologique, votre médecin doit vérifier si vous avez certains types d'infection comme la tuberculose.

Le coût des traitements

Le coût des traitements biologiques est élevé.

Chirurgie

Certaines personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde grave, au stade avancé, peuvent avoir besoin d'un traitement chirurgical. Les avantages de l'intervention sont de diminuer la douleur, d'améliorer la mobilité et la fonction articulaire et, dans certains cas, d'améliorer l'apparence des articulations touchées.

Il existe plusieurs interventions pour traiter la PR, de l'intervention mineure à la reconstruction complète de l'articulation. L'arthroscopie, par exemple, consiste à pratiquer des incisions minuscules pour enlever les débris de cartilage de l'articulation. D'autres interventions permettent de corriger une difformité osseuse, de souder des articulations ou de reconstruire une partie de l'articulation. Enfin, la chirurgie permet aussi de remplacer entièrement l'articulation naturelle par une prothèse.

La chirurgie peut produire des effets bénéfiques sur certaines articulations, notamment celles du genou, de la hanche, du coude, de l'épaule et sur certaines des articulations de la main et du pied.

Exercice

L'exercice aide à atténuer les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde et améliore le bien-être général. Des exercices d'étirement modérés contribueront à soulager la douleur et à conserver aux muscles et aux tendons leur souplesse et leur force. Les exercices à faible impact, comme la natation, la marche, l'aquaforme et la bicyclette ergonomique peuvent atténuer la douleur tout en préservant la force et la souplesse articulaires. Comme toujours, consultez votre médecin avant d'entreprendre un programme d'exercice. Celui-ci pourra vous envoyer voir un physiothérapeute qui vous aidera à déterminer quelle forme d'exercice vous convient le mieux.

Chaud/froid

L'application de chaleur sur une zone d'atteinte arthritique peut aider à décontracter les muscles endoloris et atténuer la douleur. La chaleur favorise la circulation du sang, qui alimente les fibres musculaires et en assure la détoxication. Prendre une douche chaude est une excellente façon d'atténuer la douleur et la raideur. Il faut toutefois éviter d'appliquer de la chaleur sur une articulation déjà enflammée pour ne pas aggraver les symptômes.

L'application de froid sur une articulation enflammée provoque la constriction des vaisseaux sanguins, ce qui atténue la douleur et l'enflure. Les compresses froides ou glacées semblent réduire l'inflammation; elles sont donc recommandées sur les articulations enflammées.

Protégez vos articulations

Protéger vos articulations veut dire vous en servir de façon à éviter de les soumettre à un trop grand stress. L'un des avantages que vous en tirerez sera d'avoir moins de douleur et moins de difficulté à accomplir les tâches que vous entreprendrez. Il existe trois grands principes pour protéger vos articulations :

Faites alterner travaux légers et travaux exigeants ou répétitifs, afin de réduire le stress sur les articulations endolories et de donner aux muscles affaiblis une occasion de se reposer.

Utilisez efficacement vos articulations en adoptant une position correcte pour éviter les efforts inutiles. Utilisez les articulations les plus grandes et les plus fortes pour porter de lourdes charges. Par exemple, utilisez une bandoulière au lieu d'un sac à main. Évitez de garder la même position trop longtemps.

Utilisez des outils pratiques, comme les cannes, les chariots à bagages, les chariots à épicerie et les manches de rallonge, qui faciliteront l'exécution de vos tâches quotidiennes. Les petits appareils électroménagers, comme le four à micro-ondes, le robot culinaire ou le robot boulanger, vous seront utiles dans la cuisine. Dans la salle de bains, une main courante et un siège de toilette surélevé vous permettront d'économiser votre énergie et d'éviter les chutes.

Maintenir un poids santé contribuera à réduire le risque à réduire le stress imposé aux articulations. Si vous avez décidé de perdre du poids, adressez-vous à votre médecin ou à votre diététicien pour savoir quel régime vous conviendra le mieux.

Relaxation

Relaxer les muscles entourant la région enflammée soulage la douleur. Il y a plusieurs façons de se détendre. Essayez des exercices de respiration. Écoutez de la musique ou des cassettes de relaxation. Méditez ou priez. Une autre façon de se détendre est de s'imaginer en train de faire une activité agréable comme être étendu sur une plage ou assis devant un feu de foyer. L'apprentissage de stratégies de relaxation et d'adaptation est un moyen de mieux maîtriser votre arthrite et de voir les choses sous un jour plus positif.

Pronostic

La PR évolue de façon différente d'une personne à l'autre. Le traitement, lui aussi, peut varier. La plupart des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde peuvent avoir une vie bien remplie et s'adapter, grâces aux bénéfices que leur procure un plan de traitement qui associe médicaments, régime alimentaire équilibré, repos et stratégies de protection des articulations.

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