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Céphalée de tension

Céphalée de tension

Guide des maladies Photographe : iStock Auteur : Coup de Pouce

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Céphalée de tension

Céphalée survenant de façon épisodique ou chronique.

La céphalée de tension est un type fréquent de mal de tête dont la cause réelle reste inconnue mais qui coexiste fréquemment avec des états de stress, de fatigue, d'anxiété et de dépression. Elle est plus fréquente chez les femmes et peut se manifester à tout âge.

La céphalée de tension provoque une douleur d'intensité variable, légère à modérée, décrite comme une pression constante de chaque côté de la tête et donnant l'impression d'avoir «la tête prise dans un étau» avec souvent une sensation de tension au niveau oculaire et au niveau de la région cervicale.

Habituellement, la douleur s'installe et augmente progressivement durant la journée. Contrairement à l'épisode migraineux, elle ne s'accompagne pas de nausées ou de vomissements, ni d'une sensibilité inhabituelle au bruit, à la lumière ou aux odeurs. Elle n'augmente pas durant les activités habituelles ou celles reliées à un effort.

La douleur peut persister de façon continue durant quelques heures jusqu'à quelques jours, et parfois même, dans les formes chroniques, plus de quinze jours par mois.

Toutefois, dans bon nombre de cas, le patient souffrant de céphalée de tension présente un à deux épisodes par mois et parfois plus, particulièrement en période de stress.

Le diagnostic repose sur les caractéristiques cliniques de la céphalée et n'exige aucun examen complémentaire, à moins d'une présentation atypique ou d'un épisode sévère et/ou prolongé auquel cas un scanner ou une IRM cérébrale pourront être réalisés pour éliminer toute autre cause grave (tumeur cérébrale, hémorragie cérébrale, etc.).

Les techniques de relaxation (repos au lit, massages et exercices de biofeedback) soulagent pratiquement toujours les céphalées de tension.

Le traitement pharmacologique fait appel, dans un premier temps, aux antalgiques simples (aspirine, ibuprofène, naproxène). Advenant l'échec du traitement initial, l'ajout de butalbital et de caféine peut être efficace.

Dans les formes chroniques ou récidivantes, de petites doses d'antidépresseurs tricycliques (amitriptyline) sont ajoutées de façon empirique.

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