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Ces 3 positions de sommeil trahissent un stress chronique d’après les experts

Ces 3 positions de sommeil trahissent un stress chronique d’après les experts

  Photographe : Photo de Maddi Bazzocco sur Unsplash

Dormir recroquevillé, sur le ventre ou avec les poings serrés? Ces positions pourraient être les indices d’un stress chronique. Voici ce qu’en disent les experts.

On pense souvent que le sommeil met notre cerveau en pause. Mais si notre esprit décroche, notre corps, lui, continue de parler. Selon certains experts du sommeil, la position que nous adoptons la nuit pourrait refléter notre niveau de stress. Inconsciemment, nous adoptons des postures qui témoignent d’un besoin de protection, de contrôle ou de relâchement. 

 

La nuit aussi, le stress se fait sentir

Dans une enquête mondiale sur le sommeil menée par l’entreprise ResMed, spécialisée dans les troubles du sommeil, le stress a été désigné comme la principale cause des perturbations nocturnes. Et pour cause, lorsqu’il est chronique, il maintient en alerte notre système nerveux sympathique — celui responsable du fameux mode «combat ou fuite».

Résultat: rythme cardiaque et respiration accélérés, tensions musculaires, production accrue de cortisol… Même allongé, le corps a du mal à décrocher. Et cela peut se voir — ou plutôt se sentir — dans la manière dont on dort. «La posture que vous adoptez inconsciemment la nuit peut refléter la façon dont votre système nerveux réagit au stress», explique le Dr Carlos Nunez, médecin-chef chez ResMed.

 

Trois positions de sommeil qui témoignent du stress

 
1. La position fœtale: se replier pour se protéger

C’est l’une des postures les plus courantes, notamment en période de stress intense. On dort sur le côté, genoux ramenés vers la poitrine, bras serrés contre soi. Cette position est souvent interprétée comme un mécanisme d’auto-apaisement, un réflexe protecteur hérité de l’enfance. Elle serait plus fréquente chez les personnes sensibles, anxieuses ou fatiguées émotionnellement.

 

2. Sur le ventre, en «chute libre»: un besoin de contrôle

Dormir face contre le matelas, bras écartés ou enlaçant l’oreiller, peut sembler confortable, mais cette posture serait en réalité associée à un stress intériorisé. Elle indiquerait un besoin inconscient de reprendre le contrôle, tout en révélant une certaine vulnérabilité. Une forme de tension cachée derrière une apparente décontraction.

 

3. Les poings fermés: un corps qui ne lâche pas prise

Dormir les poings serrés, ou avec la mâchoire crispée, est un signal direct de tension musculaire. Ces gestes peuvent s’accompagner de bruxisme (grincement des dents) ou de douleurs au réveil. Même si vous ne vous souvenez pas de vos rêves, le corps, lui, garde la trace d’une nuit agitée.


Se tourner, se retourner : un indice de trop-plein

Enfin, certaines personnes ne se fixent jamais dans une seule position. Elles passent la nuit à se retourner constamment. Cela peut trahir un stress diffus, mais aussi d’autres troubles, comme l’anxiété généralisée ou le syndrome des jambes sans repos. Un sommeil agité est souvent le reflet d’un cerveau qui peine à faire le vide.

 

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