10 vérités sur la vie de mère

Aucun rôle n’est plus complexe que celui de maman. Tour d’horizon d’une tâche ardue et merveilleuse qui mérite d’être célébrée!

1. La culpabilité n’est jamais loin

La culpabilité des mères, c’est comme les complexes: à l’instar des mannequins qui se trouvent moches, mêmes les plus formidables des mères ont souvent le sentiment de ne pas en faire assez.

2. Dès qu’on a réglé un problème, il est remplacé par un autre

À peine maîtrise-t-on les techniques pour garder bébé heureux qu’il veut apprendre à marcher. Puis c’est le terrible two, l’apprentissage de la propreté, la maîtrise de ses émotions... Et voilà qu’après être devenue experte de la petite enfance, on se retrouve parent novice d’un écolier. Ce qui ne nous est, bien sûr, d’aucune aide quand l’écolier devient ado.

3. Ça peut vite remplir notre disque dur

Parce que c’est souvent à nous que revient la gestion des questions de santé (ne pas oublier de prendre rendez-vous chez le dentiste) et des affaires scolaires (où est le papier pour la prochaine sortie?), et que ces dossiers contiennent une quantité impressionnante d’informations...

4. Ça n’arrête jamais

Même quand ils ont la soixantaine bien sonnée, une mère s’inquiète encore du bien-être de ses enfants. C’est sûr que ça finit par être moins prenant... Mais l a maternité, c’est une job à vie.

5. On répète souvent

Touche pas! Mange ton repas. Viens brosser tes dents. Habille-toi. As-tu fait tes devoirs? Lâche ton frère! Attends une minute, je parle à papa. Le manteau va dans le garde-robe, pas par terre. Va te coucher. Lâche ton téléphone. Avez-vous entendu ce que je viens de dire?

6. C’est plus complexe qu’avant

Introduction des aliments, estime de soi, substances cancérigènes, lien d’attachement: des préoccupations qui n’existaient pas au temps de nos grand-mères et qui sont devenues des questions de vie ou de mort à en croire les centaines de guides publiés chaque année.

7. Impossible de savoir à quoi s’attendre

Ça commence à l’accouchement: même hyper préparée, on ne peut prédire comment ça va réellement se passer. C’est la première d’une longue série d’imprévus qui jalonneront notre vie de mère. Pire encore, l’expérience acquise avec un premier enfant peut être complètement inutile avec le deuxième. Aussi bien s’y faire: on ne se sentira jamais vraiment au-dessus de nos affaires.

8. On n’est jamais sûre à 100% de nos choix

S’il y avait une méthode infaillible pour élever des enfants, on le saurait. Comme ce n’est pas le cas, chacune y va selon ses valeurs, ses connaissances et son intuition, en espérant ne pas trop se tromper. Mais comme l’éducation n’est pas une science exacte, eh bien, on doute. Tout le temps.

9. Plein de choses ne s’expliquent pas

Certains aspects de la maternité sont si intimes qu’on n’en parle pas, parce que les non-mères ne peuvent pas comprendre et parce que les autres mères n’ont pas besoin qu’on leur explique. Deux exemples: le sentiment indescriptible de sentir qu’on porte une autre vie à l’intérieur de notre corps; la conviction qu’on se ferait arracher un bras sans hésiter si c’était nécessaire pour notre enfant.

10. Il n’y a rien de plus gratifiant

Bon, peut-être que gagner un prix Nobel de la paix pour avoir éliminé la faim dans le monde serait encore meilleur pour l’ego. Mais sinon, rien n’égale la valorisation qu’amène le fait d’être l’irremplaçable «Maman!» de quelqu’un. Surtout quand ce quelqu’un nous regarde avec de l’adoration plein les yeux. C’est vrai qu'avec les années, l'adoration se fait moins flagrante... Mais ça reste quand même le carburant qui nous pousse à donner le meilleur de nous-même Retour au dossier Fête des mères