Vie de famille
Les 10 commandements du chef de famille monoparentale
Les 10 commandements du chef de famille monoparentale
Photographe : istockphoto.com
Vie de famille
Les 10 commandements du chef de famille monoparentale
Une fois le choc de la séparation absorbé, on organise notre nouvelle vie de mère de famille monoparentale. Pour ne pas y laisser notre peau, voici quelques conseils à suivre.
1. Le chaos tu accepteras
On oublie assez rapidement l’idée d’avoir un intérieur comme ceux qu’on voit dans les magazines, en particulier si on a des jeunes enfants. Même en étant deux à la barre, on y parvient rarement; alors lorsqu’on est seule, c’est carrément une mission impossible! On apprivoise donc l’idée que, plus souvent qu’autrement, notre foyer ressemblera à un joyeux chaos. Au moins, il témoignera ainsi du plein de vie qui l’habite.
2. Un solide réseau tu te constitueras
On a beau rêver d’être une superwoman qui mènerait tout de front, la vérité, c’est qu’on ne se sortira pas indemne de la réalité monoparentale si on n’apprend pas à demander de l’aide. C’est particulièrement vrai si on a plusieurs enfants. Il faudra parfois compter sur d’autres parents pour les amener à l’école ou à une activité, car on ne pourra pas se dédoubler. On se constitue donc un solide réseau d’amis ou de parents qui pourront nous dépanner en cas d’imprévu. On offre aussi nos services en échange pour éviter de culpabiliser.
3. Ta langue sept fois dans ta bouche tu tourneras
Après une séparation, il est naturel d’éprouver du ressentiment envers son ex. Si on s’est laissés, c’est qu’on n’était plus heureux ensemble. Malgré tout, on reste un couple parental pour la vie, et on doit mettre de côté nos sentiments quand vient le temps de se parler à propos des enfants. Si ceux-ci sont dans la pièce, on prend bien garde de ne pas lever la voix ou critiquer l’autre en remettant nos vieilles disputes sur le tapis. Impossible? On peut trouver un moyen de ne pas se rencontrer — en récupérant les enfants à la garderie ou à l’école par exemple — et on s’organise par courriel ou par téléphone.
4. Les cuisines collectives tu fréquenteras
Quand on a la responsabilité de tous les repas et les lunchs de la semaine, mieux vaut s’y prendre un peu d’avance. Fréquenter une cuisine collective une fois par mois ou cuisiner tout un après-midi avec un groupe d’amis nous permettra de remplir le congélateur de bons plats faits maison. L’avantage de cuisiner à plusieurs, en plus de nous permettre d’échanger des trucs et des recettes, c’est que cela rend la tâche beaucoup plus amusante. Et on ne culpabilise pas si, une fois par semaine, on commande une pizza ou on mange un souper-déjeuner.
5. À un groupe de troc tu adhéreras
Au fur et à mesure que les enfants grandissent, les vêtements et les jouets s’entassent dans nos armoires alors qu’ils pourraient servir à d’autres. Joindre un groupe de troc sur Facebook et fréquenter les sites de vente de particulier à particulier (comme kijiji et hellomini) pourrait nous permettre d’épurer nos placards et d’économiser. Car on le sait bien: une des conséquences d’une séparation est l’appauvrissement de la famille, car la plupart des dépenses sont multipliées par deux (loyer, hydro, câble, etc.). Bien sûr, vendre et échanger prend un peu de temps, mais au final on sera bien contente d’avoir refait la garde-robe des enfants gratuitement.
6. Les muffins faits maison chaque semaine tu oublieras
On a pris l’habitude de faire nous-même les collations des enfants? C’est une très bonne chose, mais quand on est rendue à enfourner une douzaine de biscuits à 23 h, c’est peut-être qu’on en a un peu trop sur les épaules, non? Sans pour autant abandonner l’idée de bien nourrir nos enfants, on peut aussi chercher à l’épicerie des options santé qui nous dépanneront. On pourra évidemment continuer à faire de la pâtisserie, mais pour le plaisir et non parce «qu’il le faut».
7. Un cahier de route tu te procureras
Une bonne communication entre les deux parents est essentielle pour le fonctionnement optimal de la garde, que celle-ci soit partagée en tout temps ou occasionnellement. Un cahier dans lequel on notera les rendez-vous et l’horaire des enfants, les événements, etc. est un outil qui permet de s’échanger l’information même sans se voir. On peut choisir un simple cahier ou se procurer l’agenda parental ou le calendrier en ligne 2houses (gratuit au Canada). Une bonne idée, en particulier si on a de la difficulté à être dans la même pièce que son ex!
8. De tes moments libres tu profiteras
Au moment de la séparation, on se demande comment on survivra au fait de ne pas voir nos enfants au quotidien, en particulier s’ils sont très jeunes. Évidemment, dans un monde idéal, on vit avec le père de nos enfants et on les voit tous les jours, mais si la vie en a voulu autrement pour nous, autant l’accepter et profiter des avantages de cette situation. Car il y en a! Combien de fois a-t-on rêvé d’avoir un peu plus de temps pour nous depuis qu’on est maman? Eh bien, maintenant, on en a! Alors on en profite pour se reposer, voir nos amis, faire du yoga, apprendre à jouer d’un instrument, suivre des cours du soir... sans culpabilité!
9. Du temps de qualité avec tes enfants tu prioriseras
Puisqu’on a enfin du temps pour nous, on leur donne la priorité quand ils sont là. Oui, il y a mille choses à faire à la maison, mais on n’hésite pas à prendre des pauses pour jouer avec nos plus jeunes ou pour discuter avec notre ado. On leur fait bien comprendre que, même si on est la seule adulte à la maison, on est disponible pour lâcher notre fou avec eux. Et on n’hésite pas à solliciter leur aide pour les tâches ménagères, en fonction de leur âge, en leur expliquant que s’ils nous donnent un coup de main on aura plus de temps pour eux ensuite.
10. La femme en toi tu n’oublieras pas
Quand on se sent prête, on se donne le droit de se rebâtir une vie amoureuse. Bien sûr, notre réalité de mère de famille monoparentale ne rendra pas les choses faciles, mais si on en a envie on trouvera les moyens de conjuguer tout ça. Si une relation devient sérieuse, on pourra en parler aux enfants, mais pas avant. Pas question de les rendre complices de nos déboires amoureux!
Note: Pour des raisons d’uniformité, le texte a été féminisé, mais ces conseils s’adressent aussi aux pères de famille monoparentale.
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