Vie de famille

Le régime de l'enfant obèse en 6 points

Le régime de l'enfant obèse en 6 points

Cr?dit photo : Istock Photographe : Cr?dit photo : Istock Auteur : Coup de Pouce

Vie de famille

Le régime de l'enfant obèse en 6 points

Comme parent, comment agir adéquatement afin de contrer un problème de poids chez notre enfant?

Nous sommes très sévères à l'égard des enfants qui ne correspondent pas à nos normes en matière d'apparence physique. Nous critiquons leur apparence et leur manque de volonté.

Parfois, des parents bien intentionnés s'y prennent plutôt mal en voulant protéger leurs enfants du ridicule et de la honte. Une étude menée par E. M. Satter, nutritionniste à Madison, au Wisconsin, et auteur d'ouvrages sur l'alimentation, montrait que les parents qui imposent des restrictions alimentaires sévères à leurs enfants amplifient le problème, les empêchant de développer leur aptitude naturelle à contrôler leur alimentation.

Préoccupés de savoir si tel aliment est permis ou non, ces enfants sont moins aptes à reconnaître le signal de satiété que leur envoie leur corps. Cela mène souvent à une prise de poids additionnelle. Il existe des façons plus adéquates d'intervenir pour contrer le problème.

1. Être actifs.
Organiser des balades familiales en vélo. Quand c'est possible, marcher plutôt que de prendre l'auto. On doit être un modèle pour nos enfants: on trouve une activité qui nous plaît et on la pratique plusieurs fois par semaine. Les parents actifs ont six fois plus de chances d'avoir des enfants actifs que les parents sédentaires. Si notre enfant aime un sport et y excelle, on l'encourage à continuer, mais on ne le force pas à pratiquer un sport compétitif s'il n'aime pas ça.

2. Limiter les passe-temps sédentaires en offrant des récompenses non alimentaires appropriées à l'âge des enfants.
Par exemple, un enfant de 6 à 8 ans qui délaisse un comportement sédentaire pourrait recevoir des autocollants et sa grande soeur, un livre ou une revue pour adolescentes.3. Considérer l'obésité de notre enfant comme un défi pour toute la famille et pas uniquement comme son problème à lui.
Selon des études menées par le Dr Epstein, la collaboration de toute la famille augmente de façon significative les chances de régler le problème d'obésité de l'enfant. Dans ce contexte, il n'est pas question d'imposer des repas hypocaloriques spéciaux à l'enfant obèse. Si on exige qu'il mange de la salade quand les autres se régalent de pizza, il se sentira mal et sera tenté de prendre de la nourriture en cachette. On contrôle plutôt ses portions et on lui permet d'en redemander.

4. Profiter des repas en famille pour promouvoir de saines habitudes alimentaires, mais sans faire la morale.
«Mange tes légumes si tu veux du dessert»: cette petite phrase nous est bien familière, mais, selon une recherche, cette formule rendrait le dessert plus attrayant pour un enfant. La valeur et l'intérêt du dessert sont en quelque sorte «fabriqués». Lors d'une étude menée en 1992 par Newman et Taylor, des enfants avaient qualifié de «moyennement désirables» des collations comme les céréales et les noix. Les chercheurs ont dit aux enfants qu'ils ne pourraient avoir les céréales que s'ils terminaient les noix. Étonnamment, l'aliment qui servait de récompense (les céréales) est devenu plus désirable et les noix, moins désirables. Conclusion? Il vaut mieux dire «mange d'abord tes légumes et ensuite ton dessert» que «si tu veux un dessert, mange tes légumes».

5. Faire de la cuisine un lieu propice à l'acquisition de bonnes habitudes alimentaires.
Inviter notre enfant à nous aider à préparer des légumes et des fruits coupés qu'on laissera sur le comptoir. Lui rappeler à l'occasion qu'ils sont là, sans mentionner qu'ils sont bons pour la santé: les présenter plutôt comme une option. Trouver des recettes de trempettes faibles en gras à base de yogourt pour rendre les légumes plus attrayants et chercher des versions légères de nos recettes préférées.

6. Prendre conscience des messages qu'on envoie sans y penser.
Ne pas se servir d'aliments comme récompense ou comme punition. Par exemple, ne pas dire à notre enfant qu'il aura un biscuit s'il termine ses devoirs et éviter de le consoler avec son repas favori. Et ne jamais mettre un enfant au régime. Le changement d'habitudes alimentaires et l'intégration d'activités physiques s'insèrent dans un projet familial à long terme. Enfin, on ne force jamais un enfant à manger.

Source: Vivre en santé, partenaire de Coupdepouce.com
Partage X
Vie de famille

Le régime de l'enfant obèse en 6 points

Se connecter

S'inscrire