Étiez-vous au courant que l’air que nous respirons à l’intérieur était de 5 à 10 fois plus pollué que celui à l’extérieur? Il s’agit d’un constat relativement alarmant, quand on sait que nous passons en moyenne 80 à 90 % de notre temps enfermé entre quatre murs.

La qualité de l’isolation des bâtiments s’est grandement améliorée au fil des années (merci le double vitrage!), ce qui est une bonne chose, mais qui a pour conséquence de voir le choc thermique qui se répercutait autrefois sur les fenêtres se déplacer sur les murs, entraînant une augmentation de l’humidité, par exemple.

Malheureusement, ce n’est pas le seul problème auquel font face nos logements et auquel nous faisons, par conséquent, face nous-mêmes. Voici 6 conseils pour s'assurer que l'air intérieur est moins pollué.

1. Aérer régulièrement son logement

 

Aérer régulièrement son logement permet plusieurs choses, telles qu’évacuer les éventuelles mauvaises odeurs (de cuisine, de cigarette, etc.), lutter contre certains risques d’infections et de maladies, comme l’asthme, la congestion nasale ou encore les allergies, prévenir la formation de moisissures, en évacuant une partie de l’humidité présente dans le logement, mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse ici: purifier l’air intérieur en chassant une bonne partie des substances chimiques que nous respirons.

Tout cela sans parler de la sensation d’avoir un intérieur plus «pur» et frais (dans le sens renouvelé, et non nécessairement froid) qui nous envahit lorsque l’on ouvre les fenêtres.

2. Utiliser un purificateur d’air et/ou un déshumidificateur

On estime le taux moyen d’humidité d’un logement à 30 % en hiver et entre 40 et 60 % en été. Un taux trop élevé peut causer des problèmes — comme l’apparition de moisissures, de taches sur les murs, mais aussi la prolifération de mauvaises bactéries, acariens, etc. —, alors qu’un taux trop faible peut entraîner des soucis de santé tels qu’un dessèchement de la peau ou des problèmes respiratoires, notamment pour les asthmatiques.

Pour remédier à la situation, il est possible d'utiliser un purificateur d’air et un déshumidificateur. Le premier utilise un système de filtres ou d’ionisation pour capter les particules nocives et les éliminer (ou les faire tomber afin qu’il ne reste plus qu’à les aspirer), et ainsi purifier l’air ambiant. Le second aspire l’air trop chargé en humidité au moyen d’un procédé de ventilation et de condensation, de façon à ce que l’excédent d’eau présent dans la pièce puisse être évacué.

On n’y pense pas forcément, mais trop arroser les plantes d’intérieur n’est bon ni pour les plantes elles-mêmes (CQFD) ni pour l’air intérieur, car parfois se développe de la moisissure, ce que nous ne voulons évidemment pas. Il est donc important d'abreuver les plantes selon les recommandations propres à chaque espèce et de ne pas avoir la main trop lourde.

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3. Opter pour des produits ménagers sains

 

 

De plus en plus de marques commercialisent des produits ménagers naturels, voire biologiques, mais il est également possible de se servir d’un ou deux ingrédients de base (tels que le vinaigre de cidre ou encore le savon noir) aux vertus parfois presque magiques.

Il est évident que plus on emploie des produits naturels, moins on répand de polluants dans l’air.

 

4. Entretenir ses appareils électroménagers

Les appareils comme les calorifères, les chaudières, les fours ou encore les systèmes de ventilation et de climatisation peuvent émettre des particules nocives comme des gaz polluants s’ils sont mal entretenus.

Il est donc important de penser à les nettoyer, les purger, les faire contrôler et changer les filtres régulièrement. Il en va de même pour les plaques de cuisson, le micro-ondes, etc.

En ce qui concerne le réfrigérateur, bien souvent on ne pense pas à nettoyer le plateau qui se trouve dans la partie inférieure, mais il s’agit pourtant d’un véritable aimant à bactéries. Assurer sa propreté vous permettra de limiter la croissance de moisissure.

 

5. Maintenir une certaine température en hiver

En hiver, il est préférable de garder une température minimale de 18 °C (64,4 °F) afin de diminuer la prolifération de la moisissure. Précision: les poêles à bois qui sont vieux, mal installés et/ou mal entretenus présentent un risque relativement élevé d’émission de fumée toxique.

 

6. Allumer la hotte quand on cuisine

La cuisson des aliments peut potentiellement être à l’origine de l’émission de certains COV (composés organiques volatils), qui ne sont pas les amis de notre santé. Il est préférable d'y aller avec une hotte aspirante, dont quasiment tous les logements sont équipés (ne pas oublier de changer les filtres quand le moment est venu). À titre préventif, il est recommandé de limiter tout ce qui est friture (à l’intérieur), cuisson sur feu vif, etc.