Même si le chlore reste la façon la plus économique d'assainir l'eau de notre piscine, on est nombreuses à chercher des solutions moins chimiques et plus écologiques. Voici les options à considérer:

Le sel. C'est la solution en vogue depuis quelques années. Ce système permet de générer naturellement du chlore dans la piscine, en séparant les molécules de sodium et de chlore du sel. Le chlore ainsi produit est inodore, n'irrite pas la peau et reste stable, quels que soient la température ou l'ensoleillement. En plus, on n'a pas à manipuler de produits chimiques. Coûts: 800 $ à 1 000 $ pour l'appareil, 400 $ pour l'installation et environ 100 $ de sel par été.

Le brome. Une option en perte de vitesse. Plus stable que le chlore, moins irritant et moins odorant, le brome est tout de même un produit chimique et coûte quatre fois plus cher que le chlore... Coûts: 150 $ pour le brominateur (l'appareil distributeur) et 300 $ à 400 $ de produits par été.

Les systèmes complémentaires. Plusieurs appareils permettent de réduire considérablement notre utilisation de chlore (au moins de moitié), sans le remplacer complètement.

• L'ioniseur argent/cuivre. Ici, des électrodes relâchent dans l'eau des ions de cuivre qui s'attaquent aux algues et des ions d'argent qui réduisent les bactéries. Coûts: 500 $ à 700 $ pour l'appareil, plus 200 $ pour l'installation.

• Les rayons UV. L'eau de la piscine circule dans un grand cylindre muni d'une lampe UV qui brûle les déchets organiques. Coûts: 1 200 $ pour l'appareil, plus 400 $ pour l'installation. L'ozone. Ce système génère de l'ozone, qui s'attaque aux algues et aux bactéries. Coûts: 1 200 $ pour l'appareil, plus 400 $ pour l'installation.

Note: Les coûts donnés ici sont approximatifs et calculés pour une piscine hors terre de taille moyenne (environ 40 000 L).

Merci à Nicolas Guillotte, président propriétaire de Piscines et Spas Poséidon et directeur de l'Association des commerçants de piscines du Québec

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