Le concept d'intelligence émotionnelle peut paraître flou de prime à bord. On fait le point sur cette notion mise à jour dans les années 1990.

L'intelligence émotionnelle, c'est quoi?

Depuis les années 1990, plusieurs spécialistes ont étudié cette forme d'intelligence. C'est le cas du psychologue Daniel Goleman, dont les principes ont fait consensus. «L'intelligence émotionnelle est en partie innée, mais surtout apprise, explique-t-il. Je crois profondément qu'un enfant à qui on en donne les moyens pourra développer de façon significative les principales habiletés que comporte cette intelligence. Un adulte pourra aussi y arriver, mais il devra en avoir la volonté et y mettre les efforts.»

Plus notre quotient émotionnel est élevé, plus...

• On aura un vocabulaire émotionnel diversifié et précis.
• On sera curieux des autres.
• On sera bon juge du caractère des gens autour de nous.
• On ne prendra pas tout de façon personnelle.
• On saura dire non.
• On passera rapidement par-dessus nos échecs.
• On donnera sans attendre en retour.
• On laissera de côté la rancune.
• On neutralisera les personnes toxiques.
• On comprendra que la perfection n'est pas de ce monde.
• On se satisfera de ce que l'on possède.
• On prendra le temps de se déconnecter et de se reposer.
• On se débarrassera vite des pensées négatives.
• On veillera à bien dormir (car on saura qu'un manque de sommeil entraîne des émotions indésirables).
• On deviendra maître de notre bonheur.

Ces caractéristiques sont le fruit de nombreuses recherches sur l'intelligence émotionnelle, dont celles du psychologue américain Travis Bradberry, rapportées dans son livre Intelligence émotionnelle 2.0. Il a révélé que seulement 36% des gens sauraient identifier instantanément les émotions qu'ils éprouvent! 

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