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6 trucs pour se préparer mentalement à son accouchement

6 trucs pour se préparer mentalement à son accouchement

iStock Photographe : iStock Auteur : Coup de Pouce

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6 trucs pour se préparer mentalement à son accouchement

Certains médecins affirment qu’une femme qui arrive bien préparée à son accouchement s’en remettra plus rapidement. Voici quelques conseils afin d’être prête et éviter un post-partum difficile.

Selon Diane Bouchard, intervenante au centre de périnatalité L'Autre maison, accoucher demande beaucoup de lâcher-prise sur les plans physique, mental et émotionnel. Arriver bien préparée aide à atteindre cet état d'ouverture dans le corps, l'esprit et le cœur. Pour ce faire, elle propose d'appliquer ces six recommandations :

Choisir nos sources d'information

Si on se fie aux témoignages laissés sur les forums de discussion ou aux expériences de nos proches, on risque d'augmenter notre niveau de stress. « Les gens sont bien intentionnés, ils ne veulent pas nous faire peur en partageant leur vécu, mais c'est souvent l'effet obtenu, explique Mme Bouchard. Les groupes de discussion virtuelle, c'est intéressant pour jaser, mais pas pour se renseigner! » Afin de recueillir des informations exactes, on s'assure de consulter des sources fiables :
Mieux vivre avec son enfant
Réseau québécois des accompagnantes à la naissance
Centre d'information du CHU Ste-Justine
Société canadienne des obstétriciens-gynécologues

Laisser les peurs de côté
Écarter complètement la peur d'accoucher relève de l'utopie? Peut-être, mais cette crainte peut diminuer. « Règle générale, la peur de donner naissance ne s'envole pas d'elle-même, mais on peut tenter de la rationaliser un peu, affirme Mme Bouchard. Pour ce faire, on ne la laisse pas prendre toute la place. Par exemple, en se disant: ‟J'ai peur d'accoucher, mais j'ai très hâte de voir mon bébé", on atténue l'angoisse ».

Comprendre le processus de l'accouchement
« Plus on est en mesure d'identifier ce qui se passe dans notre corps, moins cela nous fait peur. Savoir, par exemple, qu'une contraction peut faire mal, mais ne peut pas nous blesser ou laisser de séquelles, ça fait toute une différence! On n'est plus dans la crainte, on est dans la recherche de moyens pour mieux supporter la douleur », explique l'intervenante.

À lire aussi : Comment faire le deuil de l'accouchement parfait?

Connaître l'établissement où on accouchera
« On ne se gêne pas pour poser des questions à notre médecin sur le fonctionnement de l'établissement où on va accoucher. Si on peut le visiter avant, c'est l'idéal », souligne Diane Bouchard. On pourra ainsi visualiser les lieux, apprendre comment ça se passe à l'arrivée, durant l'accouchement et après.

Rédiger ses souhaits de naissance
Diane Bouchard préfère parler de souhaits de naissance plutôt que de plan. « De bons souhaits de naissance nous ouvrent toutes les portes et ne créent pas un entonnoir où, en fin de compte, il reste très peu de possibles, ce qui nous entraîne inévitablement vers la déception! », constate l'intervenante.

Se connaître
Finalement, si on sait comment on réagit face à l'inconnu ou à l'imprévu, on maximise nos chances de vivre un bel accouchement. « Identifier ce qui nous fait du bien et ce dont on a besoin pour se sentir en sécurité et en confiance est primordial. Si on devait travailler une seule chose en prévision de la naissance, ce serait celle-là », conclut Mme Bouchard.

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