Vacances et voyage
3 conseils pour voyager sans se ruiner
Photographe : Shutterstock
Est-ce encore possible de passer des vacances à l’étranger sans y laisser sa chemise?
Comment voir du pays alors que le prix des billets d’avion s’envole? Où aller pour en avoir plus pour son argent? Trucs et conseils d’experts.
Que l’on rêve de détente au soleil, d’aventure en montagne ou de découvertes culturelles, en vacances, l’objectif reste le même: se changer les idées. Pour y parvenir, il est toutefois nécessaire de faire ses devoirs.
Avant même de se questionner à propos de nos bagages — et de l’éventualité de ne pas les retrouver sur le carrousel à l’arrivée —, la recherche de la destination idéale peut causer quelques maux de tête alors que les prix ne semblent pas près d'amorcer leur descente. «Il y a moins d’offres et beaucoup de demandes, observe Gitane Charron, directrice et conseillère chez #JeSuisVoyageur. Cela affecte grandement les prix.»
1. Flexibilité et ouverture
Le plus grand allié du voyageur qui cherche à économiser: la flexibilité. Choisir de s’évader pendant que tout le monde est au boulot est la meilleure garantie de vacances abordables... loin des foules. Plutôt que de se ruer vers les destinations vedettes qui défilent sur nos fils Instagram, on peut aussi opter pour des pépites qui passent sous le radar.
«Faire un peu de recherche et voyager vers des destinations moins convenues permet de profiter de prix plus alléchants», affirme Marie-Ève Vallières, conseillère en relations publiques et stratégie de contenu marketing chez Transat.
S’il n’est pas toujours possible de partir aux dates qui nous permettent de profiter des meilleurs prix, on peut procéder à l’inverse: en «magasinant» sa destination selon la période de nos vacances.
C’est l’option souvent privilégiée par l’autrice et blogueuse Bianca Pomerleau, qui voyage chaque fois qu’elle en a l’occasion, en famille ou entre amis. Surveiller le prix des billets d’avion fait partie de sa routine quotidienne. Elle consulte principalement Google Flights, où elle peut repérer des vols vers différentes destinations et s’abonner pour recevoir des alertes quand les prix changent. «Dès que je vois une fenêtre où je pourrais partir, je fouille à gauche et à droite, raconte-t-elle. [...] Il faut aussi penser au coût de la vie sur place.»
Pourquoi Google Flights plutôt qu’un autre comparateur comme Skyscanner, Kayak ou Hopper? Bien qu’elle consulte plusieurs sources, le premier lui semble le plus simple à utiliser. «Il me permet de suivre par dates, sans choisir un endroit dès le début de mes recherches. On peut voir une carte avec le prix des billets. Quand la destination commence à se préciser, je compare avec d’autres sources. Je finis presque toujours par acheter mes billets directement auprès des compagnies aériennes ou par l’entremise d’un agent de voyages quand c’est plus compliqué.»
2. Faire appel à un expert
Voilà sans doute un point qui mérite qu’on s’y attarde: la complexité de l’exercice. Tous ne maîtrisent pas les outils comme Bianca. Les conseillers en voyages peuvent nous éviter bien des faux pas, comme de devoir changer d’aéroport lors d’une escale. En tentant de tout faire soi-même pour épargner, on en vient parfois à dépenser plus pour réparer nos gaffes. Les services d’un conseiller en voyages ne coûtent pas forcément plus cher que si l’on fait tout soi-même. En prime, cet expert peut aussi nous faire économiser en repérant d’autres options intéressantes et en volant à notre secours en cas de pépin.
«Pour les vols, on ne s’en sort pas vraiment, concède Gitane Charron. Ils sont chers. Quand quelqu’un souhaite baisser le prix de sa facture, je vais lui recommander d’aller dans les pays où le coût de la vie est moins élevé. Les gens ne pensent pas toujours à des options moins connues, comme les Balkans ou l’Europe de l’Est. Il y a moyen d’économiser un peu.»
Quand un voyageur dispose de plus de temps, elle n’hésite pas à proposer des contrées lointaines. «Les gens font le saut en voyant le prix d’un billet pour l’Asie du Sud-Est, mais sur place, ça ne coûte presque rien. Alors qu’un vol vers les Caraïbes est peut-être plus abordable, mais sur place, c’est plus cher.»
Aux gens qui n’ont qu’une ou deux semaines de vacances, elle recommande des destinations assez proches. «Il y a moyen de visiter le Mexique en sortant des sentiers battus. Il n’y a pas que Cancun et la Riviera Maya! Aruba et Curaçao ne sont pas si mal non plus, cette année, en matière de prix et de coût de la vie.»
3. Transport et hébergement
De façon générale, Gitane Charron observe que le coût d’une chambre d’hôtel est assez similaire aux années précédentes. «Ce qui fait mal en ce moment, c’est le taux de change. Dans les grandes villes des États-Unis, on ne s’en sort pas en bas de 300$ à 400$ la nuit.» Dans la mesure du possible, elle cherche des pays où il est possible d’éviter le dollar américain ou l’euro.
Grande baroudeuse, Rachel Latour est l’instigatrice du blogue Découverte Monde et des Voyageuses du Québec, une communauté née sur Facebook qui est, depuis, devenue un webzine et une agence de voyages. Elle a toujours privilégié le sac à dos et l’aventure aux valises à roulettes et au confort. «Il y a plein de façons d’économiser en voyage, dit-elle, mais chaque personne a ses limites et ses priorités.
Par exemple, un foodie préférera consacrer une plus grande part de son budget à la nourriture. Ce serait dommage qu’il s’en prive! Quand il m’arrive de trop dépenser pour certaines activités, je compense en prenant les transports locaux, par exemple.» L’important reste, selon elle, de respecter ses propres limites.
Il n’est pas non plus toujours nécessaire de visiter tous les attraits d’une destination pour profiter du voyage. «Il y a tant de possibilités d’activités qui ne coûtent pas cher! Je privilégie la marche dans les villes et la randonnée. Quand tu passes ta journée à te promener, tu vois beaucoup de choses.»
© Pexels | Tranmautritam
À garder en tête
- Mieux vaut réserver le plus longtemps possible à l’avance. Les rabais de dernière minute sont de plus en plus rares!
- Choisir un vol en milieu de semaine est généralement moins cher qu’avant ou après un week-end.
- Des visites guidées gratuites sont proposées dans la plupart des villes. On s’informe sur les sites Web des offices de tourisme ou en se rendant dans les bureaux d’accueil touristiques.
- En période de recherche, surveiller les soldes peut nous aider à trancher. Quand on tombe sur un billet d’avion dont le prix nous semble bon, mieux vaut l’acheter sur-le-champ plutôt qu’espérer que son prix descende. Des outils comme Google Flights et Hopper permettent de suivre l’évolution des prix.
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