Loisirs et culture

5 questions aux auteures Julie Boulanger et Amélie Paquet

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5 questions aux auteures Julie Boulanger et Amélie Paquet

  Photographe : David Simard

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L’an dernier, ce couple d’auteures publiait le percutant essai Le bal des absentes (La mèche). Avec Albertine ou la férocité des orchidées, elles nous offrent un premier roman mettant en scène Albertine, une trentenaire délurée aux amours compliquées, qui navigue joyeusement entre l’amitié, la création et le désir féminin.

Qu’est-ce qui a déclenché l’envie d’écrire ce roman? «On publiait déjà ensemble un blogue littéraire où Albertine était notre personnage principal. Quand on a voulu se lancer du côté du roman, on avait plutôt envie de lui faire vivre de nouvelles aventures. Dès le départ, on était très enthousiastes. Albertine, on l’aimait déjà!» explique Amélie.

Parlez-nous un peu d’Albertine, votre personnage principal. «Albertine est une grande curieuse, autant en littérature que dans son travail d’écrivaine fantôme, mais aussi dans sa sexualité», explique Julie. «Mais cette fille qui veut tout embrasser va se retrouver plutôt déstabilisée en tombant amoureuse», ajoute-t-elle.

Il y a pas mal d’érotisme dans votre livre. Ça s’est imposé naturellement? «La littérature érotique nous intéresse beaucoup, surtout lorsque c’est fait à partir d’un point de vue féminin, et non à travers des fantasmes masculins», dit Amélie. «J’ai aimé réfléchir aux nombreuses facettes du désir féminin. Albertine essaie plein de choses, mais ce qui l’anime, au départ, c’est son plaisir à elle», précise Julie.

Vous présentez votre roman comme de la chicklit, mais est-ce bien cela? «On avait envie d’emprunter les codes connus de la chicklit — la quête de l’amour, l’amitié féminine, le désir de réussite professionnelle — et de s’amuser avec ça», raconte Amélie. «C’est un style qu’on avait envie de bousculer un peu, en y mettant nos couleurs, notre façon de voir les choses», ajoute Julie.

Qu’est-ce que l’écriture à quatre mains vous a apporté? «On a pratiquement toujours écrit ainsi», explique Julie. «Pendant l’écriture, je cherchais souvent à surprendre Julie. Si ça fonctionnait pour elle, c’était bon signe!» ajoute Amélie. Les deux femmes ajoutent — en chœur! — que de longues promenades dans leur quartier, Hochelaga-Maisonneuve, leur ont souvent permis de dénouer des passages plus complexes.

Albertine ou la férocité des orchidées, Québec Amérique, 2017, 240 p., 24,95 $. 

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