Manger local, c’est quoi? C’est diminuer la distance entre les aliments et notre assiette, tout simplement. Mais quel défi!

Le lien le plus direct, c’est le potager, si l’on a la chance d’en avoir un. Puis viennent les producteurs de notre région et ceux des autres régions du Québec.

Raccourcir la distance permet à la fois de diminuer les gaz à effet de serre et de soutenir nos producteurs et leurs familles. Ce petit geste a donc un grand impact à la fois sur l’environnement et sur l’économie!

Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ) orchestre un programme pour nous simplifier la tâche: le Défi je mange local.

Comment ça fonctionne?

On s’inscrit sur le site Web et l’on obtient des recettes, de bonnes adresses, des outils, des trucs et astuces, des formations, des conférences… Bref, de l’accompagnement concret pour acquérir de nouveaux réflexes et de nouvelles habitudes.

Voici 10 astuces pour commencer le défi, et ce, tout au long de l’année:

Crédit photo : Yan Kaczynski

1. Pourquoi pas un petit potager? Il suffit de très peu d’espace pour faire nos semis, les faire croître et, surtout, récolter les fruits de notre travail! On peut également se procurer des plants provenant de producteurs d’ici. C’est un projet très gratifiant.

2. Pas de place ou de temps pour s’y mettre? On mise sur les paniers locaux. Certains fermiers offrent même la livraison à domicile, en plus des points de chute. On allie ainsi fraîcheur, variété et découverte de nouveaux aliments.

3. On visite les producteurs directement, en achetant dans les kiosques fermiers. Leur passion pour leurs produits est souvent contagieuse!

4. À l’épicerie, on regarde la provenance des aliments, puis on privilégie ceux du Québec, et même, si possible, ceux de notre région.

 

5. On fréquente les marchés locaux, les marchés publics et les marchés virtuels (qui offrent habituellement une livraison à la maison).

6. On se munit d’un calendrier des récoltes. Cela permet de profiter de nos aliments préférés quand ils sont les meilleurs, au rythme des saisons.

7. On fait de l’autocueillette! Il n’y a rien de mieux pour prendre l’air et se rapprocher au maximum de nos aliments.

8. Saison hivernale oblige, on pense à la conservation. On organise des journées de cuisine avec nos proches. Des idées: confitures, sauce tomate, marinades, lactofermentation, déshydratation et congélation.

 

9. Au-delà des fruits et des légumes, on n’oublie pas non plus tous les autres aliments d’ici: viandes, fromages, pains, œufs, miel, sirop d’érable, etc. Ces derniers méritent la même attention.

10. On fait du tourisme gourmand au Québec. Il s’agit d’un excellent moyen d’en savoir plus sur l’identité culinaire des différentes régions du Québec. On visite donc des vignobles, des cabanes à sucre, des microbrasseries, etc.

Dans le Défi je mange local, on y va à notre rythme et, graduellement, on fait de petits pas pour se rapprocher de la provenance de nos aliments. Et tout ça dans le plaisir et la découverte! Pour relever le défi, une bouchée à la fois, on s’inscrit au Défi je mange local!

 

Joignez-vous à notre communauté de locavores! Relevez le Défi je mange local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, à l’année!