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Colette Provencher nous parle de ses traditions gourmandes du temps des fêtes

Megan Tanguay

2025-10-28T14:28:59Z
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Nous avons eu le plaisir de discuter avec Colette Provencher, animatrice bien connue, qui nous a ouvert son cœur sur ses souvenirs de Noël.

Entre traditions familiales et plats réconfortants, elle nous raconte comment la bouffe occupe une place centrale dans ses célébrations. Découvrez ses anecdotes savoureuses et ses incontournables du temps des fêtes.

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Le mot de la faim avec Colette Provencher

Pour ou contre le lait de poule?

Je vais dire que je suis pour les gens qui aiment ça. Je n'ai jamais goûté au lait de poule de ma vie.

Pour Noël, préfères-tu tout préparer d'avance ou cuisiner avec tes invités?

Non, non, non, tout d'avance! Premièrement, je fais tout, même si maintenant on s'entraîde un peu plus. Avant, je faisais vraiment tout de A à Z, puis on est entre 25 et 30 personnes chez moi. Je me prend environ un mois d'avance pour les préparatifs. 

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Est-ce que tu dis tourtière ou pâté à la viande?

Pâté à la viande! Je pense que tourtière, c'est du Lac-Saint-Jean.

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On ouvre les cadeaux le soir du 24 ou le matin du 25?

C’est le 24 au soir que ça s’ouvre, les cadeaux!

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Fudge ou sucre à la crème?

Hé la la! Les deux sont vraiment trop sucrés, mais un fudge fait avec du chocolat pur, à plus de 78 %, j’aime ça! Ça met le goût du chocolat en valeur, sans le côté trop sucré.

Avec tes restants de dinde, est-ce que tu cuisines des sandwichs ou plutôt de la soupe?

Je ne cuisine pas la dinde, je trouve ça trop sec, alors je cuisine le poulet. Pour mes restants de poulet, je cuisine de la soupe et avec la carcasse je fais mon propre bouillon.

 

Quel est ton plat réconfort préféré?

Un bon rôti de palette, avec une tonne de légumes et des pommes de terre!

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L’ingrédient dont tu ne peux pas te passer?

Je pense que c’est l’ail.

 

Si on t'invites à un potluck, tu apportes quoi?

Quand j’entends le mot potluck, eh boy! Ça bloque dans ma tête! (rires) Je déteste les potlucks. J'haïs ça pour mourir! Quand on m’invite à un tel événement, honnêtement, je n’ai pas envie d’y aller. Même chose quand on me dit: «On va apporter quelque chose chez vous.» C’est non! Les gens n’arrivent pas en même temps, tout est dépareillé. Quand j’invite du monde, j’aime savoir ce qu’il y aura sur la table. Tout est prêt en même temps. Et puis bingo! On y va!

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Quand tu reçois, qu’est-ce que tu cuisines toujours pour impressionner tes invités?

J’aime cuisiner toutes sortes de choses, mais si je dois choisir un cadeau pour mes invités, j’ai un faible pour le caramel à la fleur de sel ou le beurre de pommes, que je mets dans de jolis petits pots. D'ailleurs, je suis moi-même allée aux pommes cet automne pour cuisiner tout ça.

 

As-tu un souvenir d’enfance lié à la cuisine des fêtes qui te marques encore aujourd’hui?

On faisait des pâtés à la viande avec ma mère et on mangeait la moitié de la pâte crue avant d’avoir fini la recette! (rires) On léchait aussi les fouets du batteur quand on faisait un gâteau. C’était bon! C’est mon plus beau souvenir d’enfance lié à la bouffe.

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