Travail

Les secteurs en recrutement

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Auteur : Coup de Pouce

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Les secteurs en recrutement

Des usines ferment leurs portes, l'indice Monster, qui mesure les offres d'emploi en ligne, perd des plumes, les licenciements sont de plus en plus nombreux, comme les faillites… Bref, tout va mal! Tout? Non, car l'économie reste vigoureuse dans plusieurs secteurs. D'ailleurs, il y aura 1,6 million de postes à combler au Québec d'ici 2016! Voici donc quelques domaines prometteurs.

Santé!
Le système de santé a un besoin criant de ressources humaines, de l'inhalothérapeute à l'auxiliaire familiale, en passant évidemment par l'infirmière. Et le vieillissement de la population ne fera qu'accentuer ce besoin. Le domaine de la santé offre, à celles qui n'ont pas peur de faire des heures supplémentaires et de travailler sous pression, un emploi garanti à vie.

La demande d'infirmières est d'ailleurs tellement forte que plusieurs cégeps offrent des formations adaptées à celles qui sont déjà sur le marché du travail. Par exemple, si on a déjà suivi les cours de la formation générale dans un programme, on peut compléter sa scolarité le soir au Collège Maisonneuve pour obtenir un diplôme d'études collégiales (DEC) en soins infirmiers.

Guide de vie
Quand on pense au métier de travailleuse sociale, on peut croire que les débouchés sont rares et que les tâches ne sont pas de tout repos. Pourtant, c'est cette profession qui a remporté la palme d'or des carrières d'avenir dans la catégorie Éducation et société du Palmarès des Carrières 2009. D'abord les «cas lourds» sont moins fréquents que l'on croit et il est relativement facile de se dénicher un emploi, confirme Lisa Nolet, chargée de projet du Palmarès : «Le travailleur social a, selon les statistiques, de bonnes possibilité d'insertion sur le marché du travail depuis quelques années, et ce dans plusieurs régions.» La seule contrainte? On doit posséder une formation adéquate. Emplois assurés
Avec plusieurs milliers de postes à combler chaque année, le secteur des assurances cherche désespérément de nouvelles recrues. Certaines entreprises, comme Desjardins Assurances, offrent même à leurs employés une prime allant jusqu'à 1500$ lorsqu'ils leur recommandent un candidat! Stéphane Mailhot, directeur principal des communications et des relations publiques chez Desjardins Assurances, est formel: «Nous embauchons régulièrement des agents en assurances de dommages, des experts en sinistres et des candidats pour des postes liés aux technologies de l'information, ou en actuariat et en finances.» La plupart de ces emplois sont régis par l'Autorité des marchés financiers (AMF) et exigent une formation particulière. Par contre, il est possible d'obtenir une reconnaissance d'acquis de l'AMF et plusieurs compagnies d'assurances offrent des formations complètes (et rémunérées!) à leurs futures employées.


Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce secteur n'est pas très touché par la crise économique. «Comme l'assurance automobile est obligatoire et l'assurance maison souvent exigée, le domaine est moins affecté par les récessions », explique Stéphane Mailhot. Si on aime la vente et le travail auprès du public, voilà de quoi assurer notre avenir!

Du côté des nouvelles technologies
Un autre secteur qui recrute malgré la crise économique est celui de l'informatique, en particulier celui de l'impartition des services informatiques, les entreprises espérant économiser en informatisant leurs services. Cité par La Presse Affaires, Pierre Root, chef de l'exploitation d'Oriso – une firme spécialisée dans ce domaine – confirme l'importance des nouvelles technologies: «On réalise que les technologies de l'information sont devenues comme l'eau ou l'électricité. Pour de nombreuses entreprises, c'est un service vital.» Pour avoir une meilleure idée des candidats recherchés et des professions en demande, on peut consulter la page carrière de CGI ou celle d'Oriso. À noter qu'on ne recherche pas seulement des techniciennes spécialisées ou bien des ingénieures, mais aussi des administratrices, des analystes financiers ainsi que des employées de bureau. Avec les enfants
Un peu partout au Québec, on manque d'éducatrices spécialisées en garderie. Si on aime les enfants et qu'on a la vocation, on peut facilement obtenir une attestation d'études collégiales (AEC) dans ce domaine à partir de chez-soi, grâce à Cégep@distance, ou bien un DEC accéléré en moins de deux ans. Qui sait, peut-être que cela nous donnera la détermination et l'expérience nécessaire pour ouvrir notre propre garderie?


Si on allait voir ailleurs?
On ne trouve vraiment rien qui nous intéresse dans notre région? Une solution – radicale! – peut s'avérer efficace: déménager! La région de Québec, avec ses 11 sièges sociaux de compagnies d'assurances et ses nombreux organismes gouvernementaux, affiche le plus bas taux de chômage de la province (seulement 4,1% en novembre 2008). C'est également le cas de l'Outaouais, qui profite d'un boum démographique et d'une croissance constante depuis une dizaine d'années. Cette croissance permet aux secteurs de la construction, du commerce, de la santé et de l'éducation de rester vigoureux. Les villes de Québec et de Gatineau constituent donc des destinations de choix pour quiconque cherche un emploi.

Quelques ressources en ligne
Plusieurs sites Internet ont d'excellentes sections sur le marché de l'emploi. Parmi ceux-ci, on apprécie particulièrement celui de monemploi.com qui contient un répertoire des entreprises qui recrutent ainsi que des renseignements détaillés sur des secteurs d'activités où on manque de main-d'œuvre.

Jobbom.com vaut également le détour avec son fameux guide de survie des travailleurs et ses articles approfondis classés par différents types d'emplois.

Pour celles qui veulent mieux connaître les perspectives pour toutes les professions de la province, le site d'Emploi Québec permet de consulter une foule de statistiques à ce sujet. On y trouve également une liste très pratique de sites Internet pour qui cherche un emploi.

En terminant, pour celles qui hésitent à retourner aux études par crainte de manquer de fonds, il est bon de rappeler que l'on peut retirer de l'argent de nos REER à cette fin.

Pour en savoir plus
Palmarès des carrières 2009, Septembre Éditeur, 2009, 304 p., 13,95$
Les carrières d'avenir 2009 de Jobboom.
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