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Vouvoyer ou tutoyer?

Doit-on nécessairement vouvoyer les inconnus? Que nous dit l’étiquette en matière de vouvoiement? Si les règles sont beaucoup moins strictes qu’au siècle dernier, certaines situations nous semblent toujours ambiguës. Conseils.

© Istockphoto.com
2011-10-18T20:29:25Z
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«Utiliser le vous ou le tu n'est jamais anodin. On gère ainsi la distance ou la proximité qu'on veut établir», indique Marie-Diane Faucher, coauteure avec Hélène-Andrée Bizier de L'ABC des bonnes manières (Publistar, 2011, 184 p., 22,95$). Elle dresse ici la liste des cas dans lesquels on devrait toujours vouvoyer et de ceux où l'on peut utiliser le tutoiement.

On vouvoie...

  • les inconnus (en cas de doute, on vouvoie)
  • nos supérieurs hiérarchiques
  • les personnes âgées
  • les relations client/fournisseur ou vendeur, ou patient/médecin. «Bien sûr, si on voit notre coiffeur toutes les semaines, il se créera une intimité qui laissera place au tutoiement. Mais au départ, on lui dit vous.»

 

On tutoie...

  • nos parents, frères, soeurs, etc.
  • nos amis
  • nos confrères, collègues, etc.
  • ceux qui nous ont demandé de le faire (c'est toujours celui qu'on devrait vouvoyer qui demande à être tutoyé et non l'inverse).

À LIRE: Sommes-nous devenus impolis? 

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