Aux commandes de Femmessor depuis 2017, Sévrine Labelle a choisi la voie de l’engagement. 

Au sein de ses fonctions, la PDG rêvait de créer un mouvement et de faire rayonner des entrepreneures d’ici qui mettent en œuvre des actions concrètes pour transformer notre société de manière positive. Le projet La force de l’impact lui en a donné l’occasion en mettant en lumière 100 entrepreneures qui changent le monde à leur façon en s’inspirant des 17 objectifs de développement durable de l’ONU.

Ces femmes inspirantes sont en train de réécrire l’histoire à leur manière, pour le plus grand bien de tous. 

La campagne La force de l’impact de Femmessor a vu le jour pendant la tristement célèbre pandémie de covid-19. Tout à coup, les gens revoyaient leurs priorités et revenaient à la source de leurs valeurs, mais surtout ils prenaient un temps de pause obligatoire qui forçait un certain recadrage des buts dans leur vie.

Bien que l’expression «se réinventer» ait été surutilisée, force est d’admettre que certaines entreprises ont réussi à nous épater! L’organisme Femmessor a comme mission de soutenir l’entrepreneuriat féminin en offrant du financement-accompagné et en faisant rayonner des entrepreneures. «Nous imaginions cette campagne depuis un moment, convient la PDG de Femmessor, mais la pandémie a été le déclencheur. Il ne pouvait y avoir de meilleur moment pour la lancer.

En mars 2020, l’économie était en creux de vague. Collectivement, nous avons pris conscience du besoin de changer notre modèle économique. Nous avions une occasion unique de réfléchir à la suite des choses: qu’est-ce qui doit changer ou être fait autrement? La pandémie a été un catalyseur, mais d’autres événements l’ont aussi été, qu’on songe notamment à la mort de George Floyd et au mouvement #MeToo, qui nous ont rappelé notre fragilité en tant que société. Nous devons collectivement être plus inclusifs, résilients, soucieux de l’environnement, car nous nous dirigeons droit vers un mur!

À l’été 2020, Femmessor s’est mis à la recherche de 100 entrepreneures dont l’entreprise fait écho à quelques- uns des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. Ces objectifs ambitieux visent à répondre à des défis mondiaux auxquels nous devons faire face, mais Femmessor croit fermement que les entrepreneures sont des actrices du changement et qu’une campagne les mettant en lumière permettra d'activer le mouvement. «Nous avons reçu des centaines de candidatures d’entrepreneures qui œuvrent dans tous les secteurs d’activités et qui ont la possibilité de faire les choses autrement pour rendre notre société plus soucieuse de l’environnement, plus inclusive et plus équitable», nous dit madame Labelle.

UN JURY DES PLUS ÉTOFFÉS

La présidence du jury était assumée par nulle autre que la célèbre Danièle Henkel. «C’est très important pour moi de collaborer avec Femmessor, et c’est un immense privilège d’être la présidente du jury, car j’ai eu l’occasion de rencontrer des femmes incroyables», dit madame Henkel.

Plusieurs membres de prestige ont composé ce jury: Charles Beaudry (Accélérer 2030), Christian Belair (Credo), Mélanie Belec (entrepreneure, Centre du travailleur FH), Déborah Cherenfant (Jeune chambre de commerce de Montréal et Groupe Banque TD), Marie­-Hélène Chèvrefils (Ev Conseils), Julie Cailliau (Fondac­tion), Alain­-Olivier Desbois (Elements Financial), Pierre Duhamel (Réseau mentorat), Khadija El Bouhali (entre­preneure, COUSMOS), Adétola Fag­bémi (Digitalement Elles), Véronique Guillemette (entrepreneure, GMV & Edward Services), Mihaela Stefanov (EY), Tatiana St-­Louis (entrepreneure, Aime Ta Marque), Michèle Meier (cadre exécutive et administratrice de société), Rébéca Rouleau (entre­preneure, Serres Dame Nature, Les Herbes du Lac et Fleuriste Racine Karé), Geneviève Desautels (entre­preneure, Amplio Stratégies et Illuxi), Tania Saba (Titulaire de la chaire BMO en diversité et gouvernance de l’Université de Montréal) et Rosalie Vendette (Décode ESG).

Toute l’équipe a travaillé d’ar­rache-­pied, et le plus difficile aura été de ne sélectionner que 100 candi­dates! Parmi ces entrepreneures, trois d’entre elles allaient voir leur candidature accolée du sceau COUP DE CŒUR DU JURY. Ces femmes se démarquent par leur motivation à changer les choses, par l’impact de leur entreprise et par l’innovation de leurs actions.

UN MOUVEMENT D’ENVERGURE

Pour bien incarner le mouvement que Femmessor souhaitait lancer, des am­bassadrices de renom ont été approchées afin de bien mener la mission:

Cadleen Désir, fondatrice de Déclic, une entreprise référence au service des enfants qui leur permet d’avoir accès à une éducation de qualité, pour assurer leur plein épanouissement.

Dorothy Rhau, fondatrice de l’Audace au féminin, qui a pour but de contri­buer à l’émancipation et à l’autonomisation sociale et économique des jeunes filles et des femmes noires.

Mélissa Harvey, cofondatrice de Zorah Biocosmétiques, qui innove dans la création de produits cosmé­tiques et dans sa gamme de maquil­lage.

Marie-Josée Richer, présidente et co­ fondatrice de la compagnie PRANA, qui a révolutionné notre vision de l’alimentation en offrant des colla­tions écoresponsables et saines.

La porte­parole officielle ne pouvait être nulle autre que Sévrine Labelle qui, comme toute son équipe, porte ce mouvement au plus profond de son cœur.

En octobre dernier, lors du dévoi­lement des entrepreneures émérites, une fébrilité palpable régnait. Ne sachant pas la raison de leur convo­cation à ce cyber rendez-­vous, les entrepreneures allaient apprendre qu’elles étaient choisies pour cette campagne! De grands cris de joie se sont fait entendre, et l’émotion était à son comble! Dès lors, chaque entrepreneure a compris qu’elle allait bénéficier d’une campagne de visi­bilité mettant en vedette leur entre­prise, mais aussi leurs valeurs et leur persévérance. C’est avec Québecor, dont Qub radio et le magazine Coup de Pouce, que Femmessor a choisi de mettre en lumière ces entrepreneures.

«Chez Femmessor, nous pouvons jouer un rôle stratégique en finançant des entreprises appartenant à des femmes de provenances diverses, qui apportent des solutions et des contributions positives à notre so­ciété. J’oserais dire que les femmes ont le désir de créer des entreprises qui font une différence. Nous voulons faire rayonner ces beaux modèles de femmes entrepreneures et faire en sorte qu’ils se multiplient. Nous sommes convaincues de pouvoir ins­pirer d’autres entrepreneures en pro­posant des modèles positifs», assure Sévrine Labelle.