Pour la randonnée, on devrait privilégier une chaussure avec une semelle capable de résister aux ponctions externes comme les cailloux et les racines. «J'irais aussi vers un modèle de chaussure qui couvre un peu la cheville pour la protéger et la stabiliser», note Blaise Dubois, physiothérapeute.

François Prince, directeur du Département de kinésiologie de l'Université de Montréal, suggère un soulier avec une empeigne rigide (pas uniquement en filet), qui ne se déchirera pas si on accroche une branche en forêt, par exemple.

André Dufort, éducateur physique, est d'accord pour l'empeigne plus résistante. Il précise que le soulier n'a pas à être entièrement imperméable. «C'est une question de confort personnel. Parfois avec un soulier imperméable, la chaleur du pied reste emprisonnée et ça devient inconfortable. Je préfère une empeigne robuste qui est ventilée pour sécher facilement.»

Si on fait régulièrement de longues randonnées ou qu'on marche sur des terrains très accidentés et dénivelés, Léo Viger-Bernard, , spécialiste en course à pied, suggère de se tourner vers une botte. André Dufort est du même avis: «La chaussure est parfaite pour les randonnées d'un jour au mont Saint-Bruno, dans les Appalaches ou les Adirondacks, par exemple. Mais, si on fait des randonnées de plusieurs jours ou qu'on transporte un sac à dos lourd, la botte est de mise pour un meilleur soutien de la cheville.»

En résumé:

• semelle rigide avec crampons qui permettent une bonne adhérence
• empeigne résistante composée d'un mélange de filet et de cuir, imperméable, si désiré

Le choix de Léo Viger-Bernard
Siren Ventilator, de Merrell (115$, chez MEC)
«Une chaussure qui allie un filet respirant à des renforts en cuir pour stabiliser le pied et une semelle de caoutchouc résistante.»

Le choix d'André Dufort
Renegado GTX, de Lowa (274,99$, dans les boutiques spécialisées)
«Cette botte en cuir offre un bon maintien de la cheville avec une semelle à crampons qui adhère bien aux terrains accidentés.»

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