Vie de famille

À chacune ses finances: la future grand-mère

À chacune ses finances: la future grand-mère

IStock Photographe : IStock Auteur : Coup de Pouce

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À chacune ses finances: la future grand-mère

Notre situation financière nous préoccupe et on aimerait bénéficier de judicieux conseils? Voici une série d'articles pour nous aider à faire le point sur nos finances personnelles, selon notre profil. Ici, on s'adresse aux futures grands-mères. Concernée? Lisez ce qui suit!

  • Sa situation

Fin cinquantaine, la future grand-maman a vu ses enfants quitter le nid. Elle est généralement au sommet de son échelle salariale. Elle a fini de payer sa maison ou n'en est plus très loin, commence à penser sérieusement à la retraite et envisage des projets dont elle a toujours rêvé, comme rénover la cuisine, acheter un chalet, faire un voyage, etc.

  • Ses priorités financières

Faire le bilan de sa situation financière.

«Sa priorité, c'est de penser à elle, avance Jocelyne Houle-LeSarge. Même s'il lui reste encore quelques années sur le marché du travail, elle doit faire le point pour savoir quelle sera sa situation à la retraite.» «C'est vraiment l'heure du bilan pour les femmes de cet âge, ajoute Caroline Arel. Si on ne l'a jamais fait, on va rencontrer un planificateur financier.» Car il y a divers éléments à évaluer pour planifier sa retraite. «Par exemple, est-ce qu'on a un fonds de pension de notre employeur? Combien ça va nous donner et comment accroître notre régime de retraite? expose Hélène Marquis. L'état de nos investissements REER et les dettes qu'il nous reste à payer (hypothèques, voiture, carte de crédit) sont d'autres éléments à considérer.» Ensuite, on planifie concrètement notre retraite: on établit vers quel âge on prévoit la prendre, quels seront nos projets et quel est le revenu dont on aura besoin. Et à partir de là, on évalue ce qu'il nous faut comme épargne pour atteindre nos objectifs. «En consultant maintenant, il reste quelques années pour faire les ajustements nécessaires», dit Mme Houle-LeSarge.

 

Miser sur l'épargne retraite.

C'est là-dessus qu'il faut concentrer notre épargne. On peut penser à augmenter nos cotisations REER puisqu'on ne peut plus trop compter sur le temps pour les faire fructifier. «Théoriquement, à cet âge, on a moins de dépenses liées aux enfants, note Hélène Marquis. Donc, on a peutêtre les moyens de mettre plus d'argent dans nos REER. Je recommande aussi de voir un professionnel pour établir une bonne stratégie.» Selon nos experts, à partir de 45 ans, on devrait chercher à avoir un portefeuille d'investissements équilibré qui assure une certaine croissance de nos placements et la protection de notre capital. «Au tournant de la cinquantaine, les gens se mettent à épargner, observe Lison Chèvrefils. Parce qu'ils constatent qu'il ne leur reste plus grand temps pour préparer la retraite, c'est vrai, mais aussi parce qu'ils en ont les capacités financières.»


Penser à sa planification successorale.

«On devrait revoir notre testament à chacune des grandes étapes de notre vie: naissance des enfants, achat d'une maison, divorce... L'approche de la retraite est le bon moment pour retourner devant le notaire afin de planifier notre succession, dit Hélène Marquis. On a peut-être accumulé des biens qui ne figurent pas dans notre testament. C'est le temps de le réviser et d'organiser notre succession.» Si on a un nouveau conjoint, on en profite pour négocier un contrat de vie commune. «C'est important de s'assurer que nos projets de retraite ne tomberont pas à l'eau, advenant la séparation ou le décès de notre conjoint, estime Jocelyne Houle-LeSarge. S'assurer par exemple que, si notre conjoint meurt, on ne se retrouve pas à la rue, parce que tout va aux enfants de son premier mariage alors qu'on vivait avec lui dans sa maison depuis des années.»


Prévoir un mandat d'inaptitude.

On devrait aussi rédiger, devant notaire, un mandat en prévision d'inaptitude pour protéger la gestion de nos avoirs. Ce document désigne un proche de confiance qui pourra gérer nos biens si on devient incapable de le faire à la suite d'un accident grave ou d'une maladie qui nous priverait de nos facultés.

 

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