Vie de famille
15 trucs pour être des parents plus zen
istockphoto.com Photographe : istockphoto.com
On sent parfois qu’on dérive ou qu’on flirte avec l’hyperparentalité dans certaines sphères de nos vies? Voici 15 trucs pour mettre la pédale douce, atteindre un meilleur équilibre et être des parents plus zen.
1. Accepter les erreurs. Tout le monde a droit à plus d'un essai avant de réussir. On n'exige pas l'excellence à tout prix. On apprend aussi aux enfants qu'une erreur, au lieu d'être perçue comme un échec, est une source d'information et de motivation pour que la prochaine fois soit la bonne. Aussi, on prend l'habitude de souligner autant les progrès et les efforts que le résultat final.
2. Casser le moule gagnant/perdant. Dans la vie, il n'y pas que des forces et des faiblesses. On peut aimer dessiner sans jamais devenir un artiste. On valorise les intérêts de nos enfants même s'ils n'ont pas un réel talent. Le baromètre devrait être le plaisir ressenti et non la performance.
3. Questionner notre propre enfance. Est-ce qu'on traîne des frustrations de notre propre enfance qui teintent la façon dont on élève nos enfants? Si, petits, on n'a jamais eu la chance de suivre des cours parascolaires, est-on en train d'exagérer avec nos enfants? On compense parfois un pan de notre enfance ou on reproduit un modèle en faisant subir le tout à nos enfants. On revoit le tout avec un regard plus lucide et critique.
4. Assouplir notre agenda. On réduit notre hyperactivité en libérant des cases horaires pour que chaque membre de la famille ait la liberté de choisir ce qu'il veut faire. On est habitué de planifier des visites chez la famille ou les amis? On peut aussi laisser les autres décider et prendre les rênes.
5. Connaître véritablement nos enfants tels qu'ils sont. On fait l'exercice de noter 10 intérêts ou traits de caractère positifs de chacun de nos enfants. On essaie de ne pas se laisser biaiser par ce qu'on aimerait qu'il soit. On peut s'apercevoir qu'il a l'âme artiste alors qu'on le pousse, à tort, dans les sports.
6. Apprivoiser les temps libres. Ne pas avoir de sortie prévue un dimanche après-midi n'est pas un crime... c'est un bonheur! On en profite pour laisser les enfants décider de ce qu'ils veulent faire. On n'a même pas à contrôler ce qu'ils font de leur temps. Apprendre à gérer son temps personnel est un cadeau à leur offrir.
7. Respecter les rythmes de tous dans la famille. Les journées - surtout les congés - n'ont pas besoin d'être remplies dès l'aurore, comme les soirées ne doivent pas non plus être surchargées. On a des lève-tard dans la famille qui ont besoin de sommeil le matin? Notre fils a besoin de se coucher tôt? On s'accommode de leur mode de vie. On n'a pas à imposer un rythme prenant 24 heures sur 24.
8. Maitriser nos peurs. Il faut arrêter de penser toujours au pire. On apprivoise donc les craintes au lieu de les redouter maladivement. L'inconnu n'est pas que source de stress, il est aussi la porte vers la découverte.
9. Miser sur le plaisir. On cible les activités familiales où on sent qu'on est réellement dans le plaisir, notre plaisir familial, et pas celui imposé par les autres. On remet ces moments au programme le plus souvent possible.
10. Dire non. On nous demande de nous impliquer dans le C.A. de la garderie, sur le comité de parents, pour le transport des enfants aux matchs de soccer? On a le droit de refuser. On ne sera pas un moins bon parent si on se garde du temps pour soi aussi.
11. Lâcher prise. On a mille règles dans la maison? On fait le ménage dans notre charte de vie, évaluant si c'est démesuré ou non. On ne garde que les règles les plus essentielles et les plus claires. On lâche prise sur des trucs qui n'ont, finalement, pas une si grande importance.
12. Donner des responsabilités aux enfants. On a tendance à tout faire parce que les autres ne font pas les choses à notre manière ou parce qu'on ne veut pas ennuyer les enfants avec des tâches? Mauvais pli! On fait confiance aux enfants, on ferme un peu les yeux sur la manière dont la tâche est faite, en autant qu'elle soit accomplie.
13. Cultiver notre propre calme. Si un rien nous angoisse, on transmet bien évidemment notre stress à nos enfants. Notre stress doit être maîtrisé et évacué pour ne pas qu'on le déverse sur nos petits. Pour s'aider, on note différents trucs qui nous détendent selon le temps qu'on a (une minute, 5 minutes, 15 minutes, une heure, une demi-journée, etc.) et dès que possible on les met en action. Ainsi, on donne le bon exemple!
14. Se mêler de ses affaires. On ne trouve pas les solutions à la place de nos enfants, on les guide pour qu'ils y arrivent eux-mêmes. De la même manière, on établit une routine du matin ou du soir pour éviter de toujours les surveiller. Aussi, on ne prend pas toujours des décisions à la place des autres.
15. Dédramatiser. La clé pour survivre à l'aventure parentale. Il faut à tout prix choisir ses combats, mettre l'humour au menu chaque jour et s'exercer à se demander, avant de s'emporter, si c'est vraiment grave et si l'incident aura une incidence à long terme. Dédramatiser permet à tous de mieux respirer dans la famille. Une mauvaise note à un examen pour notre fille en 4e année n'entachera pas sa future carrière.
À lire
- Manifeste pour une enfance heureuse, par Carl Honoré, Marabout, 2008, 344 p.