Grossesse
Ces prénoms pour filles et garçons cachent des significations tristes

Photographe : Photo de kaushal mishra sur Unsplash
Choisir le prénom de son futur enfant peut être un véritable défi, notamment lorsqu’on prête attention aux significations et étymologies.
Entre les sonorités qui plaisent, les modes du moment, les coups de cœur familiaux et les significations derrière chaque nom, se décider sur un prénom peut prendre du temps. Certains parents, sensibles à l’origine et à l’étymologie, veulent éviter les prénoms trop chargés symboliquement.
Prénoms masculins à la symbolique peu joyeuse
On pourrait croire qu’un prénom populaire est toujours synonyme de bon augure. Et pourtant, plusieurs prénoms masculins courants ou originaux véhiculent des images de faiblesse, de tristesse ou de douleur.
- Tristan: très apprécié au Québec, ce prénom celte est souvent associé à la légende romantique (et tragique) de Tristan et Iseult. S’il ne signifie pas littéralement "triste", il en porte fortement la connotation. Son origine évoquerait aussi le tumulte, la révolte.
- Paul: derrière ce classique intemporel se cache une origine latine, Paulus, qui veut dire "petit" ou "faible". Une symbolique en modestie, mais pas des plus joyeuses.
- Claude: d’origine latine également (Claudius), ce prénom signifie tout simplement… "boiteux". De quoi voir ce nom autrement.
Prénoms féminins à la signification mélancolique
Les prénoms féminins ne sont pas en reste. Certains, très doux à l’oreille, cachent en réalité une étymologie empreinte de fatigue, de douleur ou de solitude.
- Léa: très populaire depuis les années 2000, ce prénom vient de l’hébreu Leah, qui peut se traduire par "fatiguée" ou "épuisée". Pas très énergisant...
- Lola: ce prénom charmant est en vérité un diminutif espagnol de Dolorès, signifiant "douleurs". Il fait référence à la Vierge des Douleurs, une figure religieuse associée à la souffrance.
- Céline: dérivé du latin caelum ("ciel"), ce prénom peut évoquer la douceur céleste, mais aussi une certaine distance, voire une mélancolie poétique, un peu détachée du monde.