Notre fille veut un chien depuis des mois, mais on hésite. Avec raison! On court le risque de se retrouver avec la responsabilité de nourrir et de promener l'animal.

Posséder un chien entraîne nombre de responsabilités et de contraintes. Outre les dépenses et l'espace à prévoir (on doit avoir accès à une cour clôturée ou à un autre lieu d'exercice sécuritaire, tel un parc à chiens municipal), voici deux aspects à considérer avant de dire oui.

• Qui va le sortir? «Juré, je vais le promener tous les jours.» L'enfant promettra de s'occuper de l'animal. Il ne faut pas le croire. En règle générale, le gros des corvées nous reviendra. «Mes fils jouent avec leur chien, mais c'est moi qui se retrouve dehors, beau temps mauvais temps, pour la promenade, témoigne Nathalie, qui a adopté un golden retriever après que ses garçons l'aient suppliée pendant deux ans. Et devinez qui ramasse ses petits cadeaux?» En offrant Fido à nos enfants, c'est nous qui nous engageons pour 10-15 ans. Si cette idée nous pèse, mieux vaut refuser.
• L'attention et les soins. Un chien a besoin de bouger. L'idéal: deux ou trois marches quotidiennes. S'il est laissé seul une dizaine d'heures par jour, est-ce réaliste de croire qu'il sera assez actif pour être en santé... et heureux? De plus, impossible de partir en week-end sans l'emmener ou le faire garder (20$ à 50$ par jour dans les pensions et les cliniques). Finies les escapades à l'improviste! Et il faut parfois écourter nos sorties pour ne pas le laisser seul trop longtemps.

Rien de tout cela ne nous fait peur? Tant mieux, car les bons côtés sont nombreux. «Les enfants sont fous de notre chien, dit Nathalie. En plus d'être un compagnon de jeu formidable, c'est un confident. Quand Antoine est triste, il le serre dans ses bras et lui raconte ses problèmes.»

Source: Association canadienne des médecins vétérinaires.