Notre enfant a grandi et ne veut plus se coller contre nous. Cela nous affecte, mais comment réagir sans créer encore plus de distance? Une psychologue nous conseille…

Notre enfant avait l'habitude de demander un câlin avant de s'endormir ou de nous embrasser en guise de bonjour le matin. Mais depuis quelque temps, il ne nous témoigne plus ces signes d'affection. Faut-il se résigner à ne plus le serrer dans nos bras?

Même si c'est difficile, il faut respecter sa réserve, recommande la psychologue Sylvie Guay. «Il ne s'agit pas d'un rejet. Cela fait partie du développement normal du préadolescent: il a besoin d'établir une saine distance avec ses parents pour gagner en autonomie.»

Il vaut mieux éviter de lui imposer nos câlins, car cela risque de créer des conflits. En revanche, rien ne nous empêche de manifester notre affection autrement: mot d'encouragement, regard bienveillant, surnom affectueux (en privé seulement), activités partagées, intérêt pour ce qu'il fait.

Et s'il arrive que notre grand nous surprenne avec un gros câlin, on évite les commentaires du genre «je croyais que tu ne voulais plus rien savoir de moi» et on profite de ce cadeau inespéré.

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