Comment aider son ado à s'orienter dans ses études.

«Bien des jeunes de 5e secondaire ne savent pas vraiment qui ils sont ni, à plus forte raison, ce qu'ils ont le goût de faire dans la vie», dit Hector Caya, conseiller d'orientation et psychothérapeute à la Commission scolaire de la région de Sherbrooke. Notre rôle est d'aider notre ado à mieux se connaître en discutant avec lui de ses loisirs, intérêts et talents. On n'hésite pas à lui dire qu'on le verrait dans tel ou tel secteur d'activité. «Les parents doivent donner leur opinion, sans toutefois l'imposer, conseille M. Caya. Cela incite le jeune à poursuivre sa réflexion et, s'il n'est pas d'accord, à trouver des arguments.»

Même chose si on a l'impression qu'il fait un mauvais choix. Dans toutes nos interventions, cependant, toujours garder en tête qu'il doit trouver sa voie lui-même et qu'il n'a pas à réaliser nos rêves. On l'incite aussi à consulter le conseiller d'orientation de l'école, qui lui fera passer un test d'intérêts. «Il ne lui dira pas dans quoi étudier, mais lui suggérera des pistes d'exploration en fonction de sa personnalité et de ses aptitudes», explique M. Caya.

Si le délai d'attente est trop long ou que le spécialiste ne peut accorder plus d'un rendez-vous à chaque élève, on peut consulter en pratique privée (65$ à 80$ l'heure; pour infos, Ordre des conseillers et conseillères d'orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec, (514)737-4717 ou 1-800-363-2643 ou site web). Notre jeune est encore indécis après toutes ces démarches? Certaines formations, comme les sciences de la nature, les sciences humaines et les arts et lettres, sont de type général et préparent très bien à l'université. De plus, une fois au cégep, il aura toujours le loisir de changer de programme après une session ou deux. «Ce n'est pas du temps perdu. Il continuera à se cultiver et à réfléchir sur lui-même», estime M. Caya.