Les idées de ma maison

Tout ce qu'il faut savoir pour réussir sa vente-débarras

Voici tout ce qu'il faut savoir pour réussir sa vente-débarras

  Photographe : Adobe Stock

Les idées de ma maison

Tout ce qu'il faut savoir pour réussir sa vente-débarras

Nos penderies et nos tiroirs débordent? On aimerait récupérer de l’espace dans le garage pour y garer (enfin!) la voiture?

C’est le temps d’organiser une vente-débarras! Voici la marche à suivre.

 

UN PERMIS EST-IL NÉCESSAIRE?

Dans la plupart des arrondissements de Montréal, les ventes-débarras
sont tolérées si elles demeurent occasionnelles et qu’elles n’empiètent pas sur les espaces publics (trottoirs, ruelles, etc.). Aucun permis n’est nécessaire. Cela dit, si on est locataire ou copropriétaire de condo, il est bon de consulter le bail ou le règlement de l’immeuble.

Ailleurs au Québec, les règles varient. Par exemple, certaines villes exigent un permis, mais permettent les ventes-débarras gratuitement pendant deux fins de semaine fixes. On se renseigne donc auprès de sa municipalité concernant les dates et heures prédéterminées, la nécessité de se procurer un permis, les types d’affichage autorisés, etc.

 

LE CHOIX DE LA DATE

L’été demeure la saison idéale, mais un beau samedi de la fin du printemps ou du début de l’automne peuvent être gagnants également. Même si la date est fixée, on se permet de la changer si la météo n’est pas clémente: ce n’est absolument pas agréable de gérer une vente-débarras sous la pluie!

 

ON VEND QUOI?

Les jouets, les articles de sport, les produits pour bébés (poussettes, chaises hautes, etc.) et les antiquités sont les objets les plus recherchés.

Certaines choses se vendront mieux selon la saison: le printemps est un bon moment pour proposer des vélos ainsi que des accessoires de jardinage, de camping, de plage et de piscine; l’automne, on vendra
plus facilement les décorations d’Halloween et de Noël, les pneus d’hiver, les équipements de gym, les livres scolaires et ce qui pourrait servir à un étudiant partant en appartement.

Au cours des semaines qui précèdent notre vente, on regroupe ce dont on souhaite se défaire. Le bon plan? On passe la maison au peigne fin
– chaque tiroir, chaque placard – pour la débarrasser de ce qui ne nous est plus utile. Attention, cependant: il faut écarter tout objet endommagé, dangereux ou qui ne répond plus aux normes de sécurité.

 

ON S’AFFICHE!

On s’assure d’annoncer notre vente sur les babillards des commerces de proximité ainsi que sur nos réseaux sociaux, en plus d’en parler à notre entourage (amis et voisins).

On peut aussi organiser un événement Facebook dans lequel on publie des photos de nos plus beaux objets. Si on vend des éléments particulièrement attrayants ou spécialisés (vaisselle rétro, collection de figurines, vêtements griffés pour enfants), on prend soin de l’indiquer dans notre texte de présentation.

La veille du jour J, on parcourt les rues passantes à proximité de notre maison pour installer des affiches en carton de couleur vive sur lesquelles on aura inscrit au stylo-feutre notre adresse et une flèche pointant vers la bonne direction.

 

CONSEILS D’ORGANISATION

Des tables pliantes, des supports à vêtements autoportants (à défaut, on attache une corde solide entre deux arbres), des boîtes et des bacs sont essentiels pour présenter nos objets, classés par catégories.

Plus nos choses seront mises en valeur et disposées avec soin, meilleures seront nos ventes.

On inscrit le prix de vente sur le plus d’objets possible afin de ne pas avoir à mémoriser trop de chiffres. Le moyen le plus facile? On écrit les prix sur des morceaux de ruban-cache qu’on colle sur les produits.

Les éléments à avoir à portée de main pour gérer efficacement la journée: des sacs, du papier pour emballer la vaisselle, des petites coupures et de la monnaie ainsi qu’une rallonge électrique pour ceux qui voudraient tester les petits appareils.

 

COMMENT FIXER LES PRIX?

Le tiers de la valeur de l’article neuf est un bon prix de départ, qu’on ajustera à la baisse si l’article est démodé ou en mauvais état. À noter que les livres, les vêtements et les chaussures se vendent généralement à une très petite fraction de leur valeur initiale. Le mieux est de privilégier les prix bas et ronds (1 $, 2 $, 5 $) et d’être ouvert aux négociations.

 

QUE FAIRE DE CE QUI RESTE?

Évidemment, on n’a pas envie de s’encombrer à nouveau de ce qui n’a pas été vendu. On peut préalablement conclure une entente avec un organisme de charité qui viendra tout ramasser. Ou alors, on inscrit «tout est gratuit» sur un grand carton quelques heures avant la fin de la vente, et on se croise les doigts.

 

UNE ACTIVITÉ CONVIVIALE AVANT TOUT

La vente-débarras nous donne l’occasion de fraterniser avec les gens de notre quartier et de désencombrer notre maison. Il est bon de garder en tête cet objectif et de ne pas tenir mordicus à un prix fixe. Dans le cas des objets de valeur, les ventes seront plus rapides et lucratives sur les sites favorisant l’économie circulaire comme facebook.com/marketplace et kijiji.ca.

 

DES IDÉES POUR FAIRE MOUSSER LES VENTES
  • Demander à des enfants (les nôtres ou ceux des voisins) d’organiser un kiosque à limonade ou à biscuits maison.
  • Mettre de la musique entraînante.
  • Décorer l’espace avec des ballons.
  • Se démarquer de la concurrence en annonçant une vente-débarras thématique: romans policiers, trésors mid-century modern, tout pour bébé, etc.
  • Sourire et se montrer engageant avec les passants qui s’arrêtent.
  • S’associer avec d’autres voisins pour créer un plus grand événement.

 

 
ACHETEUR: ASTUCES POUR FAIRE DE BONNES AFFAIRES
  • On visite d’abord les sites Internet des municipalités de notre région afin de faire la liste des lieux où se dérouleront les ventes-débarras.
  • Les plus belles choses s’envolent vite, alors il faut se lever tôt!
  • On se munit d’une bouteille d’eau, de bonnes chaussures, d’un ruban à mesurer, de sacs et d’argent comptant en petites coupures.
  • Des produits nous intéressent mais on les trouve trop chers? On n’hésite pas à repasser en fin de journée: certains vendeurs baissent leurs prix pour ne pas avoir à tout remballer.
  • Enfin, on fait attention aux achats impulsifs... qui se retrouvent bien souvent dans notre propre vente-débarras quelques années plus tard! 

 

 

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