Le meuble-lavabo

On réserve le lavabo suspendu ou sur colonne à la petite salle d'eau. Pour la salle de bains principale, mieux vaut opter pour un meuble-lavabo, qui camoufle la tuyauterie tout en servant de vanité et d'espace de rangement. Si on doit partager l'espace à plusieurs, on préférera un meuble plus large, accueillant deux lavabos. Pour revamper la pièce à petit prix, on considère les ensembles prêts à installer: vendus à partir d'environ 500 $, ils incluent la vanité, le lavabo et parfois aussi la robinetterie et certaines pièces coordonnées (miroir, armoire, etc.). Le sur-mesure coûte plus cher (à partir d'environ 1 500 $), mais s'avère nécessaire si on travaille dans une salle de bains alambiquée. Si on aime bricoler, on peut récupérer un meuble ancien, qu'on vernira pour bien le protéger des éclaboussures.

Le lavabo. Il peut être encastré dans le meuble, déposé dessus, ou encore moulé et intégré au comptoir. Les forme pures sont très prisées: «La vasque ronde est toujours en demande, mais on voit aussi de plus en plus de lavabos carrés ou rectangulaires, certains très larges, qui peuvent accueillir un robinet à chaque bout», remarque Patricia Diamente. Côté matériaux, le verre est la tendance de l'heure, mais il est sensible aux ébréchures et aux taches. La porcelaine vitrifiée a fait ses preuves: elle est solide, facile à laver et offerte dans une grande variété de styles.

Le comptoir. Le stratifié est un choix abordable, mais son aspect ne plaît pas à tous. La céramique est aussi un choix budget, mais la présence de joints complique l'entretien. Un peu plus cher, le Corian est robuste et facile d'entretien; il est aussi offert dans un vaste choix de coloris. Si on aime la durabilité et le cachet des matériaux naturels, on investit dans le granit (on devra toutefois le protéger en appliquant un scellant chaque année) ou le quartz, qui permet même de faire mouler lavabo et comptoir en une seule pièce.

La robinetterie. C'est le nickel brossé qui a la faveur présentement, mais la robinetterie dorée et le chrome reviennent aussi à la mode. Les lignes peuvent être épurées ou très travaillées. On choisit en fonction du style de meuble ou de lavabo pour créer un beau coup d'oeil. Si le meuble-lavabo est de dimension réduite ou qu'on a choisi une vasque aux bords très relevés, on devra opter pour un modèle installé au mur.

La toilette

On magasine la toilette en même temps que le lavabo: «La porcelaine est offerte en différents tons de blanc, et lorsque les deux ne sont pas exactement de la même couleur, on le voit tout de suite», signale Patricia Diamente. Le problème d'agencement ne se pose pas avec le bain en acrylique, dont le blanc se marie aux tons de la porcelaine. Même s'ils sont plus lourds à transporter et à installer, on préfère les modèles monoblocs, nettement plus faciles à nettoyer que les toilettes en deux parties.

Le confort. Par souci d'ergonomie, la toilette est plus haute qu'auparavant (on est passé de 14-15 po à 16,5 à 17,75 po), et la cuve est plus longue (lorsque la dimension de la pièce le permet). Le siège à fermeture lente est le nouveau standard: cela épargne des doigts endoloris et limite le bruit si on échappe le siège en pleine nuit.

Les options. Auparavant, la chasse de la toilette nécessitait jusqu'à 20 litres d'eau; aujourd'hui, les modèles de 6 litres sont la norme. Pour économiser encore plus d'eau, on opte pour un modèle à double chasse: un bouton sert à faire la chasse complète, et un autre utilise un volume réduit de 3 litres, suffisant pour éliminer les liquides. Certaines villes offrent un programme de subvention pour s'en procurer une.

Pour aller plus loin

La maison verte: Guide complet du bricoleur, Black & Decker, Les Éditions de l'Homme, 2009, 239 p., 34,95$.