1. On prend notre temps

La plupart du temps, lorsqu'on pense à faire des rénovations, c'est pour une question d'esthétique. Il est tout à fait normal de vouloir améliorer l'apparence du lieu où l'on vit. Par contre, il est parfois nécessaire de regarder plus loin qu'en superficie. «Neuf fois sur dix, il y a un problème avec le gâteau, et on ne pense qu'à changer le glaçage, soutient Mike Holmes. Si on refait une cuisine, par exemple, on doit envisager de faire des changements dans l'éclairage et la plomberie; il ne s'agit peut-être pas seulement de mettre une nouvelle couche de peinture et d'acheter de nouveaux meubles.»

2. On se renseigne

Comme le mentionne Mike Holmes, la plomberie et l'électricité sont des étapes essentielles dans la rénovation de la cuisine ou de la salle de bains. «Si la cuisine a besoin d'être rafraîchie, c'est qu'elle est vieille, rappelle-t-il. Ça veut dire que les systèmes électriques et la plomberie sont vieux, eux aussi. On n'est pas dans un service à l'auto: il faut faire chacune des étapes minutieusement. Quels sont les produits qu'on veut utiliser? A-t-on besoin d'un permis? Y a-t-il un programme gouvernemental auquel on peut faire appel pour avoir de l'aide monétaire? Veut-on changer le design ou garder la même base? Il faut s'assurer de se poser toutes les bonnes questions et d'avoir nos réponses avant de planter le premier clou.»

3. On engage les bonnes personnes

«Les gens ont la mauvaise habitude d'engager le premier entrepreneur qui entre dans la maison, affirme M. Holmes. Si cette personne ne peut pas vous donner 20 bonnes références, vous ne devriez jamais lui accorder votre confiance. Personnellement, je pourrais vous en donner au moins 100.» Selon lui, il est important d'aller voir le travail qui a déjà été fait par ce professionnel et de poser des questions à ses clients antérieurs. A-t-il commencé et fini le travail aux moments prévus? A-t-il fait un travail propre? Est-ce que le tarif initial a été respecté? «Si la personne ne peut pas ou ne veut pas donner de références, c'est qu'il y aura forcément une faille dans son travail», conclut Mike Holmes.

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