Loisirs et culture

Pierre Lapointe en 5 mots

Pierre Lapointe en 5 mots

  Photographe : Shayne Laverdière

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Pierre Lapointe en 5 mots

L’auteur-compositeur-interprète nous parle en cinq mots de son nouveau spectacle multidisciplinaire, Amours, délices et orgues présenté à Québec et Montréal ce mois-ci.

 

1. Trinité — Chaque mot du titre de ce spectacle a une résonance particulière pour moi. Pour ce qui est de l’amour, c’est un sujet dont on parle même quand on ne veut pas en parler. Les choses délicieuses, c’est juste vraiment le fun d’en vivre. Quant à l’orgue, c’est un instrument très présent dans mon univers musical, et qui tend à se démocratiser dans la musique pop.

2. FrancoFolies — Présenter un show aux Francos, ça me permet de sortir de ma zone de confort. C’est encore le cas cette fois-ci. Il y aura du monologue, de la chanson, de la danse, du design... Je vois ce show comme un spectacle d’Yvon Deschamps version 2.0: c’est intello, engagé, surprenant, drôle. J’y parle de mes interrogations sur la vie, de mes réflexions sur des sujets sociaux. J’offre quelque chose qu’on n’a jamais vu de moi.

3. Équilibre — Cette production, c’est un amalgame entre mon travail passé et celui à venir. Il y aura des chansons de mon répertoire existant, des pièces qui feront partie d’un projet à venir, ainsi que des reprises rarement interprétées par d’autres artistes.

4. Équipe — Plusieurs collaborateurs ont travaillé à mes côtés. Je pense notamment à Étienne Lepage, qui a écrit des textes savoureux, à Sophie Cadieux pour sa brillante mise en scène, à Vincent Legault, du groupe Dear Criminals, qui joue avec nous, au chorégraphe Frédérick Gravel, à l’organiste Jean-Willy Kunz... C’est loin d’être un projet solo.

5. Politique — Quand on crée une oeuvre de ce genre, on se met en danger. C’est coûteux en temps et en argent, car on la présente seulement cinq fois. Mais quand les gens achètent un billet, ils prennent part à la création. C’est un geste politique. Je pourrais faire des albums, faire de l’argent, bien dormir... mais pour le bien collectif, si on veut faire évoluer les choses en art, il faut provoquer ce genre de rencontres.

À Québec les 9 et 10 juin au Palais Montcalm, puis à Montréal les 14, 15 et 16 juin à la Maison symphonique.

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