Le contexte

L'expérience a été menée par Mathieu Bernier, Minh Dan Tran, Stéphane Timothée, Dashka Coupet, Sandra Abi-Rashed et Sabrine Hernandez. La motivation? «On voulait savoir si les produits de boucheries spécialisées étaient vraiment supérieurs à ce qu'on trouve en épicerie», explique Stéphane Timothée, le "chef des opérations". On ne vous cachera pas que cette dégustation était également une bonne façon de se retrouver entre amis et de partager un défi culinaire.»

Les viandes testées

• Un steak biologique (race charolaise), de la boucherie Les Fermes Saint-Vincent. Coût: 53,95$/kg
• Une côte de boeuf vieillie 40 jours (bœuf Angus), du Marchand du Bourg, sur Beaubien, à Montréal. Coût: 55$/kg
• Un bœuf de Kobe (Wagyu de l'Estrie), de la Boucherie L'Entrecôte au Marché-Village à Brossard. Coût: 187$/kg Notons que ce bœuf japonais est élevé dans des conditions très strictes, d'où son coût exorbitant.

La préparation: les pièces de bifteck avaient une épaisseur variant de 3,8 cm (1,5 po) à 5 cm (2 po). Pour mieux faire ressortir leur goût, on a choisi des marinades très simples: sel casher, feuilles de laurier, huile d'olive.

La cuisson: à feu très, très vif, sur un barbecue au charbon, entre 1 minute et demie et 2 minutes de chaque côté pour une viande à point-saignante. On a par ailleurs cuit le Wagyu plus longtemps, pour arriver à une caramélisation.

On passe au vote!

Sur 6 convives, 4 ont préféré le goût et la texture exceptionnelle du bifteck vieilli 40 jours. Le Wagyu est arrivé bon deuxième, mais tous sont d'avis que c'était la viande la plus tendre. En ce qui a trait au rapport qualité-prix, c'est le bœuf biologique qui a remporté les honneurs avec 4 votes sur 6, «parce qu'il fondait littéralement en bouche», explique Sandra Abi-Rashed, qu'on remercie d'ailleurs pour sa collaboration.

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