Conseils pratiques
5 choses à savoir sur la coriandre
Photographe : Tango Photographie
Conseils pratiques
5 choses à savoir sur la coriandre
Adorée par les uns, détestée par les autres, la coriandre ne laisse personne indifférent!
Si elle voyage jusqu’à nous une bonne partie de l’année, l’été, elle pousse dans nos jardins et ceux des maraîchers de proximité. C’est le temps d’en profiter!
Tout est bon dans la coriandre!
Elle fait partie des herbes faciles à faire pousser sur le balcon ou au jardin. On hache les tiges fraîches et tendres avec les feuilles pour parfumer nos plats, ou on les ajoute à nos bouillons.
Si on ne récolte pas les feuilles à temps, le plant monte en graine. On se dit alors: quelques feuilles de perdues, plein de graines de trouvées! On récolte les graines de coriandre lorsqu’elles sont brunes, on les fait sécher et on les utilise comme condiment, entières ou moulues.
Quant aux racines, broyées avec de l’ail et du gingembre, elles font une excellente base à sautés.
Avec délicatesse
Pour conserver la coriandre au réfrigérateur, on l’enveloppe d’un essuie-tout humide et on la place dans un sac ou, tel un bouquet de fleurs, on immerge le bas des tiges dans un verre d’eau (renouvelée régulièrement) et on recouvre les feuilles d’un sac de plastique, sans les compresser. On lave la coriandre au dernier moment avant de l’utiliser.
En fin de cuisson
Pour ne rien perdre du parfum irremplaçable des feuilles de coriandre, on les réserve pour les recettes sans cuisson (salades, garnitures, etc.) ou on les ajoute à la toute fin d’une cuisson.
© Unsplash | Lindsay Moe
Quelques provisions
Si certaines herbes se sèchent bien (romarin, sauge, thym), ce n’est pas le cas de la délicate coriandre. Toutefois, sa saveur se conserve bien au congélateur: en chimichurri et en pesto, tous deux congelés en petits pots ou dans un bac à glaçons.
On peut également mélanger de la coriandre hachée à un beurre ramolli et le congeler ensuite en rouleaux. Hors du congélo, on préserve sa saveur dans des conserves de salsa.
L’info Coup de Pouce
Ceux qui raffolent de la coriandre s’entendent pour dire qu’elle a un je-ne-sais-quoi d’indescriptible, d’irremplaçable. Ceux qui la détestent, eux, trouvent souvent qu’elle goûte le savon. Cette prédisposition à aimer ou non la coriandre pourrait provenir de notre héritage culinaire (la coriandre fait-elle partie de nos habitudes alimentaires?), mais également de nos gènes.
D’après une étude menée par la société de biotechnologie 23andMe, des variations génétiques permettraient à certains d’entre nous de percevoir les aldéhydes, des composés organiques aromatiques qui se trouvent naturellement dans la coriandre et... le savon!