Voici la technique de masturbation la plus appréciée des femmes selon une étude

Coup de Pouce
En ce qui concerne la masturbation féminine, il existe probablement autant de techniques qu'il y a de femmes...
Pourtant, une d'entre elles serait un secret bien gardé pour emmener les femmes au septième ciel.
On parle ici de la technique appelée broadening (élargissement) qui est longtemps restée dans l'ombre.
Un secret bien gardé
Si la masturbation féminine demeure entourée de tabous, certaines pratiques s’imposent peu à peu dans le discours public. Parmi elles, le broadening, une technique que près de 87 % des femmes auraient déjà expérimentée, selon une étude menée par OMGYES en collaboration avec le Kinsey Institute. Pourtant, 80 % d’entre elles n’en parlent pas, de peur du jugement ou de l’incompréhension.
Le broadening, ou l’art d’élargir le plaisir
Traduit littéralement par «élargissement», le broadening consiste à stimuler la vulve dans son ensemble, en la frottant ou en la pressant contre une surface externe – matelas, coussin, rebord de meuble ou même le sol —, explique psychologies.com. C’est une pratique souvent découverte de manière spontanée, parfois dès l’enfance ou l’adolescence, sans qu’on en connaisse le nom. Pour beaucoup, elle précède même le premier rapport sexuel.
Un plaisir global, moins ciblé mais plus profond
Contrairement aux stimulations plus directes du clitoris, le broadening privilégie une excitation diffuse, enveloppante. Comme l’explique Natasha Silverman, thérapeute psychosexuelle interrogée par Metro UK, cette technique sollicite des zones plus étendues du clitoris interne, créant une sensation de plaisir global, lentement progressif et souvent plus durable.
De nombreuses femmes décrivent ce type d’orgasme comme «ondulant», plus doux et plus englobant que le pic intense d’une stimulation localisée. Et parce qu’il laisse moins de sensation de saturation ou de désensibilisation post-orgasmique, il favoriserait même la survenue de plusieurs orgasmes successifs.
Une redécouverte sensorielle du corps
L’un des attraits du broadening réside aussi dans sa liberté: il ne nécessite pas forcément les mains, laissant la possibilité d’explorer d’autres zones érogènes — les seins, les fesses, le cou... Certaines femmes y associent même des textures variées: la douceur d’un drap de soie, la fermeté d’un coussin ou la chaleur d’une serviette-éponge peuvent modifier subtilement les sensations.
D’après Natasha Silverman, les variantes sont nombreuses: balancements, pressions circulaires, pulsations douces... Le tout en variant les positions – à plat ventre, assise, voire debout – pour explorer de nouvelles sensations.
Une pratique naturelle et libératrice
Souvent relégué au rang de «plaisir secret», le broadening est en réalité profondément instinctif. Il répond à la diversité des corps et des désirs féminins, là où les représentations classiques de la sexualité ont longtemps imposé un modèle unique. Beaucoup de femmes ignorent même qu’il existe un mot pour décrire ce qu’elles font depuis toujours.
Si cette technique ne résonne pas chez toutes les femmes — et c’est bien normal —, elle a le mérite d’ouvrir le champ des possibles. Car au fond, chaque forme de plaisir est légitime dès lors qu’elle nous reconnecte à l’essentiel: écouter son corps et s’offrir le droit d’éprouver du plaisir, librement.