Les 3 plus grands mythes sur le pénis (enfin démentis)

Coup de Pouce
Voici trois mythes sur le pénis que vous avez probablement crus et qui méritent d’être démystifiés une bonne fois pour toutes.
Une étude récente publiée par LELO, fabricant de produits intimes haut de gamme, vient rétablir certains faits scientifiques trop souvent déformés par la culture populaire. Voici ce qu’on doit vraiment retenir.
1. «Plus c’est gros, mieux c’est»
Selon l’analyse de LELO, la taille moyenne d’un pénis en érection est de 13,13 cm (5,17 po) et 9,17 cm (3,61 po) au repos. Rien à voir avec les standards irréalistes que véhiculent la pornographie et la culture populaire.
Et si la longueur domine l’imaginaire collectif, la recherche montre que la circonférence a souvent un rôle plus déterminant dans la satisfaction. Une étude menée par le Center for Sexual Health Promotion de l’Université de l’Indiana (2015) a, par exemple, révélé que la largeur du pénis était davantage associée à la capacité à procurer du plaisir vaginal que la longueur seule. De leur côté, des travaux publiés dans le Journal of Sexual Medicine (2015) indiquent que plusieurs femmes considèrent la circonférence comme plus importante pour la sensation de plénitude et de confort.
En réalité, les préférences varient énormément d’une personne à l’autre: certaines privilégient la largeur, d’autres, la longueur, et beaucoup soulignent que le plus important demeure... la connexion et la technique. Réduire la satisfaction sexuelle à une simple mesure, c’est donc passer à côté de la diversité des corps et des désirs.
2. «La pointure de chaussure en dit long»
Vous avez déjà entendu: «Grands pieds = grand pénis»? Fausse alerte. Le mythe est tenace... mais infondé. Les données analysées montrent qu'il n'existe aucun lien scientifique entre la longueur du pénis et la taille des mains, des pieds, l’IMC ou même les testicules.
La seule corrélation possible? Un rapport entre la taille corporelle globale et celle du sexe, mais ce lien reste à nuancer puisqu’il ne s’agit pas d’un fait universel.
3. «Les meilleurs amants sont les mieux dotés»
Selon l’étude, ce ne sont pas les partenaires les mieux «dotés» anatomiquement qui sont les plus mémorables, mais ceux qui ont développé des compétences relationnelles et sensorielles qui sont enclines à favoriser la connexion à l'autre:
- l’écoute efficace,
- la capacité à décrypter les indices non verbaux (respiration, soupirs, réactions corporelles),
- l’adaptabilité aux besoins de l’autre,
- et le prolongement de l’intimité au-delà de la pénétration (caresses, jeux, câlins, suite de l’expérience).
Autrement dit, l’excellence amoureuse ne naît pas d’un attribut, mais d’une attitude... et ça, c’est une excellente nouvelle, tant pour les hommes que pour leurs partenaires.