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Cuisiner moins, mais mieux: 4 habitudes qui ont changé mes semaines

Eve-Lyne Auger

2025-07-25T15:26:35Z
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Parce qu’on a le droit de bien manger sans que ça prenne toute la place.

J’ai longtemps cru que pour bien manger, il fallait y consacrer beaucoup (beaucoup) de temps. Faire des planifications de repas détaillées, essayer de nouvelles recettes chaque semaine, cuisiner en grosse quantité le dimanche, préparer les lunchs à l’avance, varier les soupers... et recommencer le manège le lundi suivant.

Mais avec le temps — et surtout, avec la vraie vie qui déborde — j’ai compris une chose : on peut aussi très bien manger en cuisinant moins. Pas en mangeant du prêt-à-manger tous les soirs, mais en simplifiant. En allégeant la charge mentale. En acceptant que l’on puisse faire bien, sans vouloir que tout soit parfait.

Voici quatre petites habitudes que j’ai adoptées et qui ont vraiment changé mes semaines.

 

1. Doubler intelligemment

Ce réflexe tout simple a sauvé bien des soirs où je n’avais ni le goût ni l’énergie de cuisiner. Quand je fais un plat qui se congèle bien — un curry, un chili, de la sauce pour des pâtes, une soupe — j’en fais le double. Pas toujours, pas à chaque recette. Juste quand c’est facile.

Je congèle ensuite en portions pratiques pour mes besoins (souper pour deux, lunch individuel, base de repas à compléter). Le congélateur est devenu mon meilleur allié des soirs pressés. Et non, je ne passe pas mes dimanches à faire de la meal prep: je cuisine quand je cuisine... et j’anticipe un peu.

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2. Avoir 3-4 soupers «signature» en rotation

Avant, je voulais trop varier. Je passais du temps à chercher des idées, à planifier, à faire de longues listes. Maintenant, j’ai une petite banque de soupers de semaine qui fonctionnent toujours chez moi: une poêlée de tofu cajun, un plat de pâtes express, une salade repas, des tacos...

Ces repas reviennent chaque semaine ou presque, et je les adapte selon ce qu’il y a dans le frigo. Pas besoin de réinventer la roue: le plus souvent, le prévisible est réconfortant.


3. Créer un petit coin «sauvetage»

J’ai toujours dans mon congélateur ou mon garde-manger quelques valeurs sûres pour les soirs pressés. Chez moi, ça ressemble à:
- Une conserve de pois chiches, du riz basmati et une sauce tikka en pot
- Du tempeh mariné et congelé (prêt à sauter dans la poêle)
- Des pâtes alimentaires, de la feta et un pot de pesto au frigo
- Une soupe prête à être réchauffée
- Des vermicelles de riz, des légumes surgelés, une sauce teriyaki et du tofu au frigo

Ça ne remplace pas une grosse épicerie, mais ça me sauve de bien des soirées à commander du resto.


4. Planifier... juste un peu

Je ne fais plus de plans de repas ultra détaillés. J’ai plutôt une approche flexible: le samedi ou le dimanche, je note 3 ou 4 idées de soupers, je m’assure d’avoir les ingrédients, et je me laisse de l’espace pour improviser.

Certaines personnes adorent tout planifier, et tant mieux. Mais si, comme moi, tu trouves ça lourd ou culpabilisant quand tu ne suis pas le plan à la lettre, une version plus souple peut faire toute la différence.

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En résumé: moins de pression, plus de fluidité

Cuisiner moins, ce n’est pas renoncer à bien manger. C’est apprendre à cuisiner mieux, à utiliser son temps avec plus d’intention. C’est s’alléger sans se négliger.

Et surtout: c’est s’offrir un peu plus de douceur dans des semaines qui en manquent parfois.

 

Q&A – Vos questions, mes réponses

1. Est-ce qu’on mange moins varié quand on cuisine moins?
Pas nécessairement! En misant sur quelques plats de base qu’on adapte selon les saisons, les légumes disponibles ou les épices qu’on a sous la main, on peut garder une belle variété sans se compliquer la vie. C’est la répétition des formules, pas des ingrédients, qui rend le tout plus simple.

2. Est-ce que ça prend du temps au départ pour s’organiser autrement?
Un peu, oui. Comme toute nouvelle habitude. Mais l’idée n’est pas de tout changer du jour au lendemain. On peut commencer par doubler un seul plat, ou se créer une mini banque de soupers qu’on aime. Chaque petit pas allège la suite.

3. Est-ce que ça veut dire qu’on ne cuisine plus jamais pour le plaisir?
Pas du tout! Alléger son quotidien ne veut pas dire enlever toute créativité. Au contraire : en se libérant de la pression de «toujours devoir cuisiner», on retrouve parfois plus de plaisir à le faire quand on en a envie.

4. Est-ce que ces habitudes fonctionnent même avec des enfants?
Absolument! Les enfants aiment la répétition et les habitudes, et les soupers «signature» deviennent souvent des repères rassurants pour eux. Si tu congèles des plats que ta famille aime, tu économises du temps et tu t’assures qu’ils vont bien manger, même les soirs plus chaotiques.

 

 

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